The Goldbergs // Saison 1. Episodes 20 et 21. You’re Not Invited / The Age of Darkness.
J’apprécie énormément The Goldbergs et plus le temps passe, plus je m’attache aux personnages. Mine de rien, cette famille sait comment s’y prendre pour nous donner envie de
revenir (sinon je ne pense pas que je serais encore là). J’ai pu abandonné pas mal de séries cette année (beaucoup plus que la saison précédente mine de rien) ce qui me donne le temps de regarder
des trucs qui m’intéressent un peu plus. Pour ce qui est de The Goldbergs, je trouve cette comédie tout à fait mignonne maintenant. Mais c’est aussi car l’on sent qu’il y a des
efforts qui sont fait d’un point de vue de l’écriture. Sans compter que je trouve plus appréciable de regarder deux épisodes d’un coup qu’un seul par semaine. Dans « You’re Not
Invited » c’est l’anniversaire d’Adam et forcément son père a complètement oublié. Du coup, il va chercher un cadeau afin de se faire pardonner et va avoir faux sur toute la liste
encore une fois. J’aime bien quand The Goldbergs travaille la relation entre Adam et son père. C’est l’une des relations les plus complexes de la série. Adam est beaucoup plus
complice avec sa mère Beverly alors que c’est Barry le plus complice avec son père.
C’est comme ça chez les Goldberg en tout cas. Mais cela rend le tout assez mignon mine de rien car il y a une petite réflexion qui est ajoutée là dedans. La relation père/fis est travaillée dans
cet épisode et Murray doit se remettre en cause. Il doit comprendre que même si ce n’est pas son truc de se souvenir des dates des anniversaires, il doit faire un effort car Adam est son fils. La
petite fête organisée était mignonne comme tout, surtout que tout le monde est plus ou moins mis à contribution. Barry va tenter de convaincre Adam qu’il doit changer le thème de sa fête
d’anniversaire (sans quoi personne ne va venir) et puis Erica va rester elle-même bien évidemment sans compter que Beverly sera toujours là pour être la mère de famille propre sur elle qui fait
un super gâteau d’anniversaire. L’anniversaire d’Adam permet donc avant tout de mettre sur le devant de la scène Murray. Ce dernier n’avait pas nécessairement eu la chance d’être mis sur un
piédestal comme dans cet épisode mais cela change de toutes les dynamiques que The Goldbergs a l’habitude de travailler. J’en ai un peu marre de voir la série fonctionner sur les
mêmes duos de personnages.
Si Beverly n’a pas très envie que sa fille sorte avec lui, Erica ne pense qu’à lui. C’était plutôt drôle de s’amuser avec les sentiments d’Erica, surtout quand cette dernière devient complètement gaga et n’est que paix et amour. Hayley Orrantia a rarement l’occasion de jouer ce rôle là dans The Goldbergs. Même la fille touchante et perdue dans ses sentiments c’était un bon rôle pour elle. Adam de son côté va se retrouver face à son frère (ce n’est pas nouveau), surtout quand il va vendre son super vaisseau Star Wars pour quelques pièces à un prêteur sur gage. J’aurais presque aimé que la morale de l’histoire ne soit pas aussi molle. Le fait que l’on règle l’addiction par une nouvelle (Pops achète des gangs de boxe pour son fils) est un grand classique. Surtout que tous les épisodes de The Goldbergs n’ont pas nécessairement besoin de bien se terminer. Parfois il est bon aussi de ne pas donner raison aux bons mais peut-être aussi de donner raison aux mauvaises choses. Surtout que cela peut avoir des conséquences sur la suite et être réglé beaucoup plus tard. Mais il n’y a aucun fil rouge dans The Goldbergs donc cela semble presque impossible. Finalement, j’ai bien aimé ces deux épisodes et surtout le premier, notamment car tout est bien utilisé autour d’une même intrigue.
Note : 7/10 et 5.5/10. En bref, The Goldbergs est devenue une comédie attachante au fil des épisodes.