Le vent joue avec les arbres, tout doucement, alors qu' à coté d un puits abandonné il ya bien des années sont assis deux petits garçons qui prenaient la vie à merveille. leurs rire remplissaient l espace. ils s' amusaient à tuer une insecte, une fois morte l' un des petits diables dit :il faut la mettre sous la terre. L autre obéit..Dans une maisonnette pas loin d' eux le chant de leur maman traversait le silence été bien chaud qui s' apaisait à son accent de jbala bien particulier .Elle s' appelait Fatna, son aspect physique attire bien l' attention surtout que sa poitrine donne l impression qu elle occupe tout son corps. Elle est assise à sa petite table en bois et nettoie son blé, elle le fait passer dans un passoire ,récupère le bon et met de coté le mauvais. Ses gros seins dansaient au rythme du blé tamisé. Essoufflée de ce va et vient de ses bras, elle termine son travail et s' abandonna délicatement à nettoyer son corps .d une longue robe d'une blancheur attirante,se noue les cheveux avec un foulard rose e met du khoul à ses yeux. Maintenant rien qu' un verre de thé à son plaisir une autre saveur. Elle goutte la menthe et dit :cela manque du sucre comme les paroles de mon mari .Elle ajoute du sucre et en rajoute encor jusqu'à ce qu elle le trouve bon à son gout .Aux alignements des arbres lointains; voila le mari qui s amène trainant derrière lui sa mule . C est l' ombre d un homme, il est maigre et petit de taille, ses yeux gris brillaient et rencontraient les mèches de ses cheveux qui tombaient sur son front humide de sueur.La chaleur de la journée s' ajoutait à la chaleur de la couchina la cuisine) de fatna, elle préparait le couscous pour le déjeuner de sa petite famille. Elle prenait soin de tout. Elle épluchait les légumes avec délicatesse sans doute pour ne pas entendre les critiques du mari comme celui de la voisine qu' une nuit auparavant lui a fait une scène d' avoir trop éplucher les pommes de terre au point qu il lui a dit :toi si tu continues d éplucher les légumes de cette façon tu vas me ruiner. Qu elle analyse ! si le monde évitait ce genre de détail il aurait épargné la crise d aujourd’hui. Le plat que Fatna a préparé est sans viande car à l accoutume à la campagne on se permet ce petit privilège que le jour du souk, le reste de la semaine on devient bio, si les uns l' opte comme un choix, les pauvres ici le vivent comme une contrainte . Sur un tapis multicolore que Fatna a tissé par ses belles mains, se tenait le fameux plus qu' on savourait avec un grand enchantement et délic Au coin de sa chambre Fatna peut enfin profiter du repos qu' elle attend, elle allonge son lourd corps sur une belle couverture et devient proie d' un sommeil bien profond. Seuls des cris perçants dehors la font sursauter de sa place. la voix de son mari gronde comme un tonnere :tu dors comme un sac de blé et tu fais perdre tes enfants Ses deux enfants ! elle n arrivait pas à comprendre, son imagination l' emmenait aux sifflement du train qui traversait les champs du douar, elle ramassait son corps qui devient maintenant léger et court comme une folle vers les cris de son mari Tout le monde courait vers l'oued ou le drame est survenu. Les deux enfants, ventre du couscous ne pensaient qu'à se rafraichir à l eau de la rivière. Le petit tomba dans un tourbillon se battait pour sortir, son frère voulant le sauver épuisa ses forces en criant mais personne ne l' entend ainsi il perd la vie aussi.En regardant deux hommes tenant les cadavres de ses adorables petits, Fatna perdit la voix, s’évanouit, s' écroula dans la boue de l' oued qui noircira aussi bien sa robe de couleur blanche que sa vie de femme.