le spectacle : la maison n'accepte pas l'échec, déjà j'adorais le titre. Et j'ai aimé ensuite cette joyeuse cohue partagée c'est comme un cabaret un cirque ambulant et une revue avec les mêmes anciens et les nouveaux... entre spectateurs et acteurs un lien particulier ; tu le noues ou tu t'en échappes mais si tu vas voir les spectacles, seulement, tu passes un joyeux moment au travers des drames contenus au delà des continents malgré le veau d'or qui est toujours debout. alentours. C'est une poche de vie de troupe de musiques de langues de danses bien-sûr y a du Chili dans l'air... et du vin dans la cave... on mange après la soupe si on veut la soupe avec les acteurs, pas loin des portants où trônent tous les costumes multicolores. La lumière y est belle.
http://www.theatrealeph.com/representations.php?id=31
Messages à destinataires multiples
vivement la retraite !
que mon blog puisse se nourrir de toutes vos infos : il renâcle, et ceux qui ont peur d’attraper des virus à tout bout de chant ou champ les deux, car il faut danser sa vie dans les champs en broussailles, aller jusqu'au bout de son geste ou le laisser en suspend, et sortir du champ...
vous ne comprenez plus rien c'est sans ponctuation vous m'avez reconnue voilà bien longtemps que je ne vous avais pas envoyé un petit mail...
le 12 juin retenez cette date
le 12 juin je serais conviée en tant que comédienne à une lecture, du soir à 20h30 (on ne sait pas encore où)des textes d'atelier d'écriture de jeunes homosexuels "les lucioles", du Refuge association de défense et soutien de lutte contre l'homophobie
mais en attendant d'ores et déjà vous pouvez pré-commander le livre,
les lucioles c'est fragile même hypersensibles y en a qui disent que si elles disparaissent ça ne se remarquera pas, au contraire , beaucoup moins que les abeilles
et pourtant elles éclairent la nuit et tout vient de la lumière... se rallume, nait de la lumière,
ça ne résistera pas les lucioles ni à la pollution ni au remembrement ni à la déforestation ni à la pollution lumineuse, je vous l'ai dit déjà c'est délicat et ça redevient tout gris et sans ailes si on les saisit brutalement. Quand elles brillent dans la nuit c'est qu'elles s'accouplent.
https://fr-fr.facebook.com/Desailessuruntracteur
http://www.desailessuruntracteur.com/Pre-commandez-LES-LUCIOLES--le-livre-au-benefice-du-Refuge_a103.html
POUR LE SPECTACLE D'EN BAS POUR ENFANTS JE VOUS AI MIS UN VISUEL moins lourd en Taille, mais d'une précédente tournée.
Tête de brousailles et Lucioles ça va bien ensemble ouais tous ensemble !
et Les Enfants du Paradis au Lucernaire car nous irons tous au Paradis.... les gros les Pd les petits les amants les désunis les ceux qui s'aiment à moitié les amis-amoureux les ennemis les radins les sans le sous les riches à millions les beaux laids les pétomanes... et les bestioles ?
http://www.offi.fr/enfants/theatre-astral-3849/tete-de-broussailles-53143.html
Je vous embrasse tous et souhaite à ceux dont c'est l'anniversaire un bon anniversaire, Dominique par exemple c'était hier...
l'atelier de Vincent à son image tous les samedis avec Eclectik de la si jolie Rebecca Manzoni, mes 2 émissions préférées de France-Inter, Camélia Jordana et les frères Dardenne
http://www.franceinter.fr/emission-latelier-latelier-de-camelia-jordana
http://www.franceinter.fr/emission-eclectik
Alberto Lombardo, né en 1964, est un auteur dramatique et acteur français contemporain. Il a suivi sa formation théâtrale aux Conservatoires d’Art Dramatique de Saint-Etienne et de Lyon ainsi qu’aux Ateliers Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot. Ses pièces, une vingtaine, sont représentées principalement en France et au Québec.
« Un metteur en scène célèbre est à la recherche du jeune comédien idéal pour monter Phèdre de Racine, seul avec lui. L’audition théâtrale se transforme en intrigue passionnelle. Les alexandrins de Racine et les thèmes abordés dans la tragédie alimentent la relation du metteur en scène et du comédien, décrite sans ménagement. Les deux hommes s’attirent, s’affrontent et se trahissent au nom de l’art et de la passion. »
L’auteur m’a proposé son nouveau texte, Tuer Phèdre, et j’ai accepté de le lire et d’en rendre compte. Sacré challenge pour moi, car je reconnais que le théâtre ne fait pas partie de mes lectures habituelles. Mais partant du principe qu’aucun art n’a de public réservé, à défaut de connaissance particulière sur le sujet je ferai valoir mon honnêteté intellectuelle pour en parler.
J’avais donc une légère appréhension avant d’entamer ma lecture mais elle s’est vite dissipée, tant le texte est riche d’enseignement. Globalement il y a deux axes de réflexion dans cette pièce qui se déroule sur deux journées mais trois parties.
Glâné d'un blog
Samedi prochain nous irons
Premièrement, il s’agit d’un véritable bréviaire pour les jeunes comédiens, ou un cours de théâtre absolument passionnant pour le néophyte comme moi. Alberto Lombardo (Le metteur en scène, obnubilé par le désir) nous place au cœur de l’essence même du jeu d’acteur, distillant ses conseils à ce jeune homme (le jeune acteur, animé secrètement par un désir de vengeance) qui se présente pour postuler au rôle de Phèdre, dans la pièce qui va se monter, « Tel doit se comporter le comédien : se défaire des préjugés, affronter ses peurs, se donner sans réserve. » Tout en se réservant le droit d’émettre des critiques « …je te prédis un grand avenir au milieu de cette jungle dénaturée… »
Deuxièmement et principalement, il y a le désir, le sentiment le plus puissant qui régisse nos vies. Oscar Wilde disait « Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir et l’autre de le satisfaire. » C’est de cette contradiction qu’est faite la pièce, de la relation amoureuse, de la difficulté d’aimer et de se réaliser. L’auteur nous entraine dans un scénario retors avec retournements de situation, où s’affrontent – car il y a affrontement - deux hommes portant le même nom de famille, le maitre et l’élève (Master and Servant chantait Depeche Mode) l’un jouant un rôle de femme dans la pièce mais aussi deux hommes dont les liens professionnels vont glisser vers des liens amoureux, « il » et « elle » se mêlant dans une mise en abime spectaculaire autant qu’étourdissante voire affolante car la thèse du désir comme moteur premier dans le jeu d’un acteur, portée à son paroxysme ou au bout de sa logique, est assez effrayante.
Si le théâtre n’existe que par la scène, il faut nécessairement en passer par le texte écrit. J’ai lu la pièce plusieurs fois, particulièrement la toute dernière partie qui m’a semblé complexe car laissant – pour moi – ouvertes plusieurs interprétations possibles. Qui du metteur en scène ou de l’acteur en sort vainqueur ? Ou plus précisément, laquelle de leurs deux attitudes est la plus juste, la plus morale… ?
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/7094086/alberto-lombardo-tuer-phedre/#e7E1JsjEeeI4KfD6.99
http://www.offi.fr/theatre/a-la-folie-theatre-2180/tuer-phedre-52281.html
les photos c'est mieux qu'un film... la 3ème est d'un ami FB
"les mots à la bouche"(c'est aussi une librairie) sont sur leurs lèvres, lecture par Jean-Charles Dumay mon 1er "Dom Juan" au cours de théâtre : Charpentier Art Studio, quelle lecture fine et limpide, et d'amour fou aussi. Puis discussion croisée entre les auteurs Sarah Chiche et Olivier Steiner sur la dépersonnalisation, sur la mélancolie, la domination, sur l'abandon (ce qui forcément m'intéressait le plus). Pas une mouche ne volait sauf quelquefois le bruit d'un persécuteur retardataire qui en descendant le petit escalier de fer, en colimaçon, faisait un bruit d'enfer, surtout s'il était en talons. On a parlé du pacte, de la mort du diable et du Christ...
Ça a été filmé par un beau cadreur et preneur de son, par un fils d'Emile (comme dans une chanson de Barbara)car dans le roman d'Olivier Steiner il y a aussi le personnage d'Emile, un "beau cadavre". Et moi quand j'ai lu le roman je me sentais comme un peu juste à côté, de toute l'incompréhension d'un enfant, qu'est devenu mon vieux père et qui s'en remet à un tiers pour qu'il soit plus digne le vieux père le futur "beau cadavre". Ce sont qui les beaux ? les vivants quand ils dorment quand ils courent sur un Escalator en marche ou les cadavres?! "Charogne" couverte de baisers...
A propos de Personne(s) de Sarah Chiche
On a parlé aussi de Pessoa de l'in-tranquillité de celui qui n'était rien , qui avait utilisé 60 pseudos, c'est le livre de Sarah Chiche : quel beau nom aussi beau que celui de son étude : Fernando Pessoa. On a parlé du deuil bien-sûr et des toubibs qui pour parer à toute tristesse donnent des anxiolytiques. Et quand le pare-feu brûle ils ne sont pas là, ces "médiators..."
Les chagrins ça fait aussi de la littérature un prochain amour ou une chanson...Comment c'était cette chanson de Barbara qui parlait de ces enfants dans l'air devenu plus léger, ces enfants d'automne, ces enfants en fanfare avec des roses, nous sommes tous un peu des Enfants d'Émile... — avec Olivier Steiner et Jean-Charles Dumay.
Après toute cette vague à l'âme je ne pouvais louper l'expo du "suicidé de la société"il y a un peu de monde... mais à un moment, il n’existe plus que les tableaux, les couleurs, les traits, les touches de Van Gogh, les textes, les dessins d'Artaud. J'ai aimé le crabe sur le dos tableau pour moi totalement inconnu et les paysages inspirés en partie des esquisses japonaises. Cette foule noire toute entourée de Gauguin, et ce fauteuil berceuse et cette grande nuit étoilée... Comme c'était une visite conférence, j'ai appris plein de petites choses qui étaient comme perçues par mon affection, oui affection c'est plus joli et vrai que sensibilité excessive, pour ces deux-là, bipolaires, mélancoliques mais si vertement lucides sur l'art visionnaire et aussi toutes ces dérives réconfortantes et bourgeoises, l'art qui devient pompier et sacrifie le meilleur inventeur créateur novateur de son époque.
Il n'a peint que 26 tableaux et son frère était un des marchands d'art les plus réputés. Il n'a vendu qu'un seul tableau de son vivant.
Et maintenant à l'heure où l'art passé devient religion la culpabilité s'étend et cette exposition au Musée d'Orsay(visite virtuelle) sera une de celles qui recevra le plus de spectateurs et si dans les greniers d'Arles ou d'Auvers sur Oise vous retrouvez un dessin de Monsieur ou mieux le dernier tableau de Van Gogh et bien vous serez plus riche que si vous gagnez au loto le dernier tableau après les corbeaux sur le champ de blé.
http://next.liberation.fr/arts/2014/05/06/artaud-fou-de-van-gogh_1011842
Mes amis il faut dire oui si vous voulez venir ou pas il faudra ensuite choisir 3/4/5 spectacles
je vous bise...
la semaine du 14 au 21/07
contraintes économiques
4 spectacles du IN =>143 € (moyenne par spectacle 38,75 € par personne) Grèce/ Olivier Py /Claude Régy-Japon/BELGES + 1 concert et 1 spectacle sur l'ile de la Barthelasse dehors aussi à 19h et puis 1 concert à 22h : 5 €...
contraintes de dates
MERCREDI 16 à 18H ORLANDO ou l'impatience OLIVIER PY à la FABRICA 3h
JEUDI 17 HUIS textes de Michel De Ghelderode JOSSE DE PAUW & JAN KUIJKEN au Cloître des Célestins 1h45
VENDREDI 18 à 22H I AM LEMI PONIFASIO cour d'honneur 1h50
SAMEDI 19 Mahabharata - Nalacharitam de SATOSHI MIYAGI carrière de BOULBON 1h50
DIMANCHE 20 Intérieur Maeterlink Claude Régy 1h40 salle Montfavet spectacle en japonais surtitré en français
http://www.festival-avignon.com/fr/Spectacle/3586
contre courant http://www.ccas-contre-courant.org/?p=1627
Mardi 15 juillet – 19h00
Nevchehirlian
Concert http://www.ccas-contre-courant.org/?p=1603
et à 22h Les aveugles de Maurice Maeterlinck - Bérangère Vantusso Compagnie trois-six-trente
selon vos gouts pour les réservations
contre courant à partir du 8 juillet de 12h à 16h au 0680370177
IN à partir du 16 juin 10h FNAC INTERNET
ce n'est pas parce que c'est Olivier Py et que je le connais un peu
mais le programme livret est très bien fait et sur Internet itou
la grande Belezza film hypnotique de Paolo Sorrentino avec Tonio Servillo pour nous deux. Ah l'Italie le pays de la nostalgie apprivoisée et de la grande beauté du mysticisme éprouvé et d'un humour grinçant Rome oblige. Les personnages les dialogues les images la boucle... les comédiens les gueules le tout le corps le cadre la poésie qui ré-entrouvre un univers cinématographique éconduit. Quel réalisateur. J'ai tout pris pour mes rêves.
"la plus grande découverte que j'ai faite est que je ne peux plus perdre de temps à faire ce que je n'ai pas envie de faire"
ce film de Robert Duvall de 2002 pour moi n'a pas pris une ride
et puis c'est du tango... à ma retraite je vais danser ça
car on n'est jamais trop vieux pour apprendre...