Bones // Saison 9. Episode 14. The Master in the Shop.
Cette semaine Sweets nous montre qu’il sait jouer aux échecs et personnellement, j’ai trouvé ça assez médiocre dans son ensemble. Le problème c’est qu’il n’y a finalement pas d’esprit de
compétition chez Sweets, passant pour le salopard qui gagne tout. Comme par hasard, cette semaine c’est dans le monde de la compétition professionnelle d’échecs que l’on plonge. C’est fait plutôt
efficacement même si j’aurais bien aimé que cela soit presque plus subtile que ça. L’épisode fait donc rapidement les choses sans prendre le temps d’installer vraiment quoi que ce soit. En tout
cas, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre par la suite dans la saison 9 mais Bones continue d’être cette série à la fois sympathique et décevante. Je sais bien que cet
épisode n’était pas fait pour moi de toute façon étant donné le fait que je déteste Sweets de tout mon être mais ce n’est pas tant lui le problème de l’épisode. Disons que c’est secondaire.
L’intrigue en elle-même n’a rien de bien intéressant à la base. Elle démarrait pourtant assez bien avec ce coup de l’interne qui se fait asperger de restes liquéfiés du cadavre. C’est assez
cocasse et pile poil le genre de scènes qui sied bien à Bones en plus.
Le truc qui m’embête un peu avec Bones malgré tout c’est le fait que les intrigues de la semaine sont devenues plus ou moins secondaires pour les scénaristes de la série, du coup
en se concentrant sur le reste j’ai l’impression qu’ils loupent plus ou moins le fait que Bones ce n’est pas que ça. Alors certes il y a de bonnes idées ici et là mais cela ne
fonctionne pas nécessairement aussi bien que l’on pourrait le demander. C’est en tout cas ce que je ressens. Malgré tout, j’adore encore une fois l’alchimie qu’il y a entre Booth et Brennan et
qui ne terni pas l’épisode. Bien au contraire elle apporte un petit vent de fraicheur dans un épisode qui manque sérieusement de renouveau. L’enquête de la semaine patine donc un peu trop à mon
humble avis. Ce qui aurait été intéressant c’est de mettre en avant le jeu d’échecs comme quelque chose qui donne envie de tuer. Sauf qu’il n’y a semble t-il aucune vraie ambition chez les
scénaristes de créer un truc qui, tout en ressemblant à du Bones, aurait très bien pu me surprendre un peu plus. Car justement, c’est aussi le problème de la série.
Filmore - « You know, in Canada we have a saying. Wait your turn. If you are truly deserving, an honor will eventually come to you. »
Brennan - « That's why I don't live in Canada. »
De toute façon, Bones ne peut clairement pas tout faire et surtout être agréable toutes les semaines. Du coup, on va parler ici d’une nouvelle erreur de parcours qui sera, je
l’espère, corrigée dans le prochain épisode de la série. Ce serait dommage qu’ils ne cherchent pas à aller plus loin avec les personnages. Notamment Sweets tiens, que j’aimerais bien voir dans un
registre beaucoup plus sombre que celui que l’on a l’habitude de le voir manier.
Note : 4/10. En bref, dommage.