A mesure que les jours passent, les herbes poussent et rendent l’observation des deux renardeaux des champs de plus en plus difficile. Par chance, leur activité soutenue aux abords du terrier a pour effet de « tasser » les végétaux, et ainsi offrir quelques mètres de dégagement permettant de les admirer et de mettre en boite quelques images.
Dans un environnement champêtre et dégagé, l’observateur ne peut pas se fondre dans le décor pour se soustraire à la vue des renards. Il faut alors jouer d’astuces pour se faire tolérer tout en évitant d’imprégner une présence humaine aux jeunes goupils qui doivent rapidement apprendre à se méfier de ces bipèdes aux intentions pas toujours sympathiques. Si leur jeune âge les laisse encore insouciants face à un drôle de tas de tissu installé aux abords du terrier, leur instinct de goupil va rapidement leur dire de s’en méfier. Les observations seront alors bien plus compliquées.
Les règles élémentaires pour une observation réussie en causant un minimum de dérangement consiste en une approche en l’absence des renardeaux (soit tôt le matin, soit durant un moment où ils sont cachés dans leur terrier), un camouflage ne permettant pas de distinguer la forme humaine et un positionnement sous le vent emportant les effluves humaines au loin.
Je vous propose donc de découvrir les images de ma troisième et sans doute dernière visite aux renardeaux des champs, la fin des vacances et la folle croissance des végétaux ne me permettant sans doutes plus de retourner sur ce terrain de sitôt. La première et la deuxième série d’images publiées sur le blog sont accessible en cliquant sur les liens pré-mentionnés, et la galerie dédiée aux renards regroupera (bientôt) les meilleurs clichés de ce printemps. Un autre regard sur le même sujet est également à découvrir sur le blog de l’ami Johann Boffetti.
Val-de-Travers, le 18 mai 2014