Lazy Company // Saison 2. 10 épisodes.
BILAN
La première saison de Lazy Company était fun et folle. Les scénaristes de cette série sont bourrés d’imagination. En tout cas, la seconde saison est bien plus réussie encore.
Dotée de meilleurs moyens et d’intrigues variées, ces dix épisodes enchainent aussi bien les références que les grosses poilades sans queue ni tête. Car le but de Lazy Company
n’a jamais été d’être fidèle à la réalité. Quand j’avais découvert la série l’an dernier grâce à la sortie DVD de la série, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’avais
donc investi sans trop avoir d’idée de ce que je pouvais voir dans une série comme celle-ci et puis rapidement je ms suis rendu compte que le gros délire était tout simplement jouissif. Cela me
rappelait même énormément Danger 5, une série australienne que je n’avais pas totalement aimé. Notamment car elle n’était pas complètement réussie. Ce qui fait la grande réussite
de Lazy Company c’est qu’elle se permet toutes sortes de références (les films de zombies, Massacre à la Tronçonneuse, etc.). Plus les épisodes passent et plus
l’on a envie d’enchaîner. C’est rare mais c’est une brillante comédie qui associe du bon comique de situation avec des dialogues savoureux. Cette série c’est la preuve que la France a énormément
de talent du point de vue des séries.
La France ce n’est pas celle de TF1 qui aseptise tout ce qu’elle peut produire (même si certaines de ses productions peuvent être particulièrement bonnes comme
Falco ou encore Profilage). Ce qu’il y a de jouissif avec Lazy Company c’est que cette série se permet toutes les digressions possibles. Que
cela soit du point de vue de l’histoire ou encore des personnages. Le personnage le plus emblématique de Lazy Company c’est certainement Hitler. En lui on peut
voir tout ce que cette série est et réussie à être. Le personnage est ridiculisé à souhait (tout comme d’autres figures de l’histoire d’ailleurs) mais c’est peut-être ce qui rend le tout aussi
intéressant. On a des personnages qui ne cherchent pas à nous raconter quelque chose sérieusement mais bien au contraire, à nous raconter quelque chose de façon amusante. L’histoire de la
Seconde Guerre Mondiale on la connait tous et puis c’est un sujet qui a déjà donné lieu à tellement de films. Du coup, les créateurs de la série se sont donné comme but de
s’inspirer de tout ce qu’ils peuvent trouver afin de raconter des petites histoires. Que cela soit des histoires de combat ou encore des histoires d’amour.
Il y a là aussi de sacrées scènes avec ce savant fou (la meilleure est peut-être celle de la bombe). Retenu prisonnier par les nazis il va être forcé de créer une bombe atomique (bombe qui ne va
finalement pas exploser comme on pouvait s’y attendre puisque d’un point de vue purement historique cela n’aurait pas été juste). La série ne reste pas non plus coincée dans l’époque qu’elle
dépeint. Bien au contraire, nous avons donc tout un tas de références faites à notre temps et les dialogues sont également très proches de ce que l’on peut dire au quotidien. Le fait que cette
seconde saison exploite à fond son histoire permet aussi de suivre le tout goulument. On a donc des intrigues avec cliffanghers qui donnent envie de revenir chaque semaine afin de voir la suite.
Je pense notamment à ce double épisode « Reich Party » qui clôture la saison de façon époustouflante. Du début à la fin cette fête va être l’un des rayons de soleil de
cet épisode. C’est du grand n’importe quoi mais du bon n’importe quoi. La série est une réussite en tout point et pas seulement que du point de vue du scénario ou des dialogues. Il y a aussi le
casting au poil, la mise en scène inspirées (Tarantino notamment) et puis la bande son.
Note : 8.5/10. En bref, une seconde saison fabuleuse.