du 23 mai au 14 septembre 2014
La première exposition d’envergure de Walid Raad dans une institution muséale en France rend compte des deux projets qu’il mène depuis plusieurs années : The Atlas Group (1989-2004) et Scratching on Things I could Disavow (depuis 2007).
The Atlas Group (1989-2004) est un projet que Walid Raad a initié en 1989 – comme son titre l’indique – concentré sur les dimensions politiques, sociales, psychologiques et esthétiques des guerres au Liban. The Atlas Group (1989-2004) est constitué d’un ensemble d’archives, de documents visuels, sonores ou écrits que Raad a attribué à des personnages historiques ou imaginaires. The Atlas Group (1989-2004) est aussi une interrogation du processus de documentation lui-même et un regard porté sur la façon dont
Depuis 2007, Walid Raad a développé un autre projet intitulé Scratching on Things I could Disavow. Son projet aborde les modes d’apparition d’une nouvelle économie artistique et l’apparition de nouvelles infrastructures muséales dans le monde arabe, la visibilité accrue des artistes du Moyen- Orient, des sponsors, des collectionneurs, l’intérêt des pays occidentaux à créer des antennes de grands musées comme le Louvre et le Guggenheim au Moyen-Orient. En faisant référence aux écrits de Jalal
Toufic qui parlent d’un « retrait de la tradition suite à un désastre démesuré », Walid Raad considère aussi les effets immédiats et à long terme physiques et psychologiques des différentes guerres qui ont consumées le Moyen-Orient depuis les dernières décennies. Les oeuvres de Raad traitent également des
conséquences moins visibles et traumatisantes (non psychologiques) qui affectent profondément la tradition.
« Project room » Fahd Burki
Fahd Burki est connu pour ses œuvres sur papier réalisées suivant différents procédés. Il a aussi produit un grand nombre de sérigraphies et des œuvres en trois dimensions. Il s’intéresse principalement à des formes géométriques d’une grande efficacité graphique dont les sources sont à chercher dans l’art primitif, l’art abstrait ou la science fiction. Elles font également référence aux icônes que l’on peut trouver dans les médias liées à la communication digitale. Toutes ces formes semblent être facilement reconnaissables et identifiables tout en étant complètement originales et mystérieuses.Fahd Burki est né à Lahore (Pakistan) en 1981. Il vit à Lahore. Il est diplômé du national College of Arts de Lahore et de la Royale Académie de de Londres. Il est représenté par la galerie Grey Noise à Dubai et a obtenu le Prix John Jones 2013 (Art Dubaï).
Exposition organisée en collaboration avec le John Jones Price (Londres)
Carré d’Art Place de la Maison Carrée. 30000 Nîmes. Téléphone : 04 66 76 35 70. http://carreartmusee.com/