Un film de Sam Raimi (2009 - USA) avec Alison Lohman, Justin Long, Lorna Raver, David Paymer, Dileep Rao, Reggie Lee
Un peu guignolesque.
L'histoire : Christine travaille dans une banque et refuse à une vieille femme, fort inquiétante et fort dégoûtante, d'arrêter la procédure de saisie en cours. Elle a trop d'impayés et depuis trop longtemps. La femme, furieuse, jette un sort à Christine et lance contre elle un terrible démon qui a pour habitude de tourmenter sa victime pendant trois jours avant de l'emmener vers l'enfer...
Mon avis : J'attendais mieux de Sam Raimi. Disons qu'on s'interroge sur sa motivation première : faire une comédie d'horreur, ou faire un film d'épouvante classique. Ils mélangent un peu les deux genres ; parfois c'est vraiment angoissant, et il nous crée un nouveau démon vraiment top, presque aussi effrayant que le Pazuzu de L'exorciste ; mais parfois les effets spéciaux et les comportements sont si grotesques, voir grand Guignol, qu'on rit vraiment, mais jaune, parce qu'on ne sait pas trop si c'est voulu ou pas... Bizarre.
La mise en scène fonctionne à fond sur le ressort "grosse surprise" : apparition brutale d'une image terrifiante, cri de la victime et musique à réveiller un mort... Le principe est beaucoup trop utilisé, c'est lassant, tant pour la cohérence et le "sérieux" du film... que pour notre palpitant ! Ca met dans l'ambiance, c'est clair, mais d'autres films nous font aussi peur sans utiliser ce procédé dangereux pour le coeur toutes les dix minutes ! Là, on a l'impression d'être dans un train fantôme !
Dommage. Il y avait de bonnes choses. Et il paraît que c'est inspiré d'une histoire vraie... Brr...
Ca manque d'homogénéité et d'objectif à long terme. C'est un film que je vais très vite oublier.
Pourtant, les critiques semblent avoir apprécié. Je pige pas. Je n'ai pas vu les autres films d'horreur de Sam Raimi ; peut-être faut-il connaître son style pour apprécier... Affaire à suivre.
Cet article a été programmé car je suis absente jusqu'au 25 mai. Je répondrai à vos commentaire dès mon retour.