Le 6 mai, un tribunal de Bakou a condamné huit militants du mouvement de jeunes NIDA à des peines de prison comprises entre six et huit ans pour des charges fallacieuses - possession de stupéfiants et d'explosifs et intention de "troubler l'ordre public".
La police est intervenue avec force pour disperser les partisans de NIDA et les journalistes rassemblés pacifiquement devant le tribunal lors de l'annonce du verdict. Selon certaines informations, au moins 26 personnes, dont un reporter du journal Azadliq (Liberté), ont été arrêtées.
"Cette condamnation est un affront pour les droits humains et rappelle à point nommé que l'Azerbaïdjan s'obstine à ne pas respecter les libertés fondamentales", a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.