Critiques Séries : Awkward. Saison 4. Episode 5. Overnight.

Publié le 16 mai 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Awkward // Saison 4. Episode 5. Overnight.


Il a fallu attendre une petite visite de Jenna sur un campus pour que Awkward délivre enfin un bon épisode cette année ? Enfin, quand je dis bon épisode ce n’est pas non plus grandiose. On est très loin des heures de gloires de la série. C’est toujours dommage car encore une fois la série tombe dans les facilités du genre mais malgré tout, c’était suffisamment fun pour que l’on n’ait pas l’impression de s’ennuyer une seconde. L’atout de cet épisode je pense que c’est Lacey. Il est rare de voir la mère de Jenna déjantée et elle voulait avoir une expérience d’étudiante à l’université ce qu’elle n’a jamais pu vivre. Du coup, on peut comprendre qu’elle ait eu envie de sensations fortes. La relation qu’il y a entre Lacey et Kevin semble indestructible car même ce petit couac ne change en rien l’amour qu’ils peuvent se porter l’un pour l’autre. C’est mignon mais cela donne aussi l’occasion à Awkward d’aller ailleurs. La série a tendance à tourner autour du pot cette année. On sent que la direction n’est pas très précise et ce même si l’arrivée future de Jenna à l’université se fait de plus en plus proche (pour une potentielle saison 5 je suppose). En tout cas, « Overnight » définit plutôt bien cette arrivée future et le fait que la série tente de se renouveler.
Difficilement c’est sûr mais bon, peut-être que cet épisode est le début de quelque chose de beaucoup plus réussi. J’ai en tout cas très envie de le croire. Notamment car j’aime beaucoup certains personnages de Awkward. Je pense par exemple à Lacey mais aussi à Sadie. Cette dernière trouve elle aussi le moyen d’être elle même, notamment quand il s’agit de se mettre en compétition. J’ai trouvé la scène du concours de poitrine plutôt cocasse. Elle permet clairement à Awkward de s’amuser et d’offrir l’occasion à Sadie de nous prouver qu’elle est l’un des rares atouts de cette saison. Car oui, c’est bien un atout dans cette saison tout simplement. J'ai bien envie de croire que le potentiel de la série ne s’est pas complètement évaporé. Cet épisode m’a rendu joyeux et je pense que c’est ce qu’il fallait pour que je recommence à faire confiance à la série. Il y a d’autres scènes plutôt cocasse comme Val qui pense que Matty est gay ou encore Jake qui tente d’aider ce dernier à se lâcher tout simplement. Matty est l’un des bons éléments de la série. Je trouve dommage qu’il se retrouve bien souvent coincé dans des intrigues sans grand intérêt. Mais le tout fonctionne suffisamment bien et c’est tout ce que je pouvais demander de la part de la série. On sent qu’il y a de bonnes idées tout de même. En tout cas dans cet épisode.
Pour ce qui est de Jenna, les choses sont plus complexes. Je n’ai pas réussi à trouver son histoire réellement touchante ou mignonne. On sent que les scénaristes rament pour redonner au personnage un vrai intérêt. On a l’impression d’avoir fait le tour d’elle des dizaines de fois. Il faut dire que Awkward a toujours pris le parti de ne s’intéresser qu’à elle, à son avis, etc. C’est une série qui se base depuis son point de vue et étant donné que l’on traine déjà depuis maintenant quatre saisons le lycée, ce n’est pas facile de renouveler le personnage. Sans compter que Jenna est le genre de personnage qui ne sait pas ce qu’elle veut en amour. C’est un comble et cela a tendance à m’énerver sérieusement. Surtout que Jenna a toutes les cartes en main pour choisir et enfin prendre une décision sur son avenir, aussi bien amoureux que scolaire. Car justement, le gros défaut de ce personnage est qu’elle est indécise tout le temps. Il n’y a pas un moment où l’on sent qu’elle peut prendre une décision ferme. A certains moments il faut même plusieurs épisodes pour que les choses prennent réellement forme. C’est fou mais pas nécessaire. Finalement, ce nouvel épisode d’Awkward permet aux personnages de nous offrir des ondes positives et ça fonctionne.
Note : 6/10. En bref, premier épisode sympathique de la saison pour le moment. Il était temps.