Delanoë, un vrai bureau de travail !

Publié le 16 mai 2014 par Delanopolis
Les syndicats de personnel, les Parisiens et la majorité des élus sont tous opposés à l'étrange lubie qui conduit Hidalgo à vouloir donner à Delanoë bureau et secrétaire ... " C'est le genre de d’information qui tombe mal au moment où Anne Hidalgo compte supprimer plus d’un millier de postes de fonctionnaire d’ici la fin de la mandature.

Il a quitté la mairie de Paris depuis plus d’un mois maintenant mais les privilèges qu’on veut lui octroyer devraient animer les débats du prochain Conseil de Paris. Dans une délibération la mairie de Paris souhaite en effet mettre à la disposition de Bertrand Delanoë, un bureau et une secrétaire en fonction de la « place particulière » (sic) qu’il occupe. Dur, dur en ces périodes de restriction budgétaires.

Pour tenter d’amadouer la droite, l’équipe d’Anne Hidalgo propose dans la délibération que ce dispositif s’applique aux trois anciens maires de Paris. Jacques Chirac et Jean Tiberi. Ils ont pourtant quitté leur fauteuil de premier édile …il y a dix neuf et treize ans respectivement.

Interrogé sur le sujet par Le Parisien, Jean Tiberi s’empresse d’ailleurs de préciser : « Moi, je n’ai fait aucune demande en ce sens. ». Une réponse pas très fluctuat qui casse un tantinet cette manœuvre municipale. De son côté Jacques Chirac n’aurait pas non plus fait de « demande en ce sens » d’après Bernadette.

Enfin à la question faut-il mettre du personnel (et des moyens) à disposition des ex-maires de Paris les membres de la majorité municipale, les élus écologistes et les communistes seraient très embêtés sur le sujet. On le serait à moins.

En tout cas, les Parisiens sont carrément contre car pour 88,9% d’entre eux, d’après un sondage publié par le journal Le Parisien, ils trouvent « anormal qu’un bureau soit attribué à Delanoë alors qu’il ne possède plus aucun mandat ».

Une chose est sûre, ce genre d’information, terrible sur le plan symbolique, ne devrait pas apaiser des relations sociales déjà tendues au sein de la municipalité parisienne, car pendant que la mairie offre des moyens a ses amis elle compte aussi (et surtout) supprimer plus d’un millier de postes de fonctionnaire d’ici la fin de la mandature d’après des informations révélées par la CGT. Et là c’est carrément mergitur !

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