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JM Straczynski et Andy Kubert – Before Watchmen, Le Hibou (Tome 6)

Par Yvantilleuil

 JM Straczynski et Andy Kubert - Before Watchmen, Le Hibou (Tome 6)Plus de vingt-cinq ans après la sortie du chef-d’œuvre d’Alan Moore, Dave Gibbons et John Higgins, DC Comics a lancé plusieurs mini-séries qui reviennent sur le passé des différents personnages de « Watchmen ». Ces récits regroupés sous le label « Before Watchmen » furent confiés à des auteurs de renom, tels que Joe Michael Straczynski, Darwyn Cooke, Joe et Andy Kubert, Brian Azzarello, Adam Hughes, Amanda Conner et J. G. Jones.

Après une première intégrale (Minutemen) signée Darwyn Cooke qui proposait de découvrir les premiers pas des Minutemen, un deuxième recueil (Compagnon) qui revenait sur l’histoire de trois personnages croisés dans "Watchmen" (William Benjamin Brady, alias Dollar Bill, Moloch et le corsaire Gordon McLachlan), une troisième intégrale qui s’attaquait au personnage le plus emblématique de Watchmen (Rorschach) et un quatrième tome (Spectre Soyeux) qui s’intéressait à la jeunesse de la fille de Sally Jupiter , ce sixième tome (et oui, j’ai sauté le cinquième) place le Hibou (deuxième du nom) sur le devant de la scène.

Joe Michael Straczynski revisite tout d’abord les origines du personnage en revenant sur l’enfance de Daniel Dreiberg et sur sa rencontre avec Hollis Mason, qui va faire du jeune garçon son successeur en tant qu’Hibou. Si ce passage permet de mieux comprendre le caractère réservé du personnage, ce nouvel Hibou se fait malheureusement très vite voler la vedette par Rorschach. Les deux vont en effet faire équipe, mais l’oiseau de nuit ne fait pas vraiment le poids face au personnage de Rorschach.

Mais là où cela dérape complètement, c’est lorsque l’auteur choisit de revenir sur l’idylle entre Daniel Dreiberg et la Dame du Crépuscule, personnage évoqué dans la série originelle. Cette prostituée sadomasochiste responsable d’un réseau de prostitution sert surtout à multiplier les scènes dévêtues dont l’intérêt ne vole pas toujours très haut. Sans parler d’autres personnages secondaires trop borderline qui ne servent qu’à alimenter le côté glauque du récit sans véritablement servir le fond.

Au niveau du dessin, Andy Kubert ne livre sans doute pas son meilleur travail, mais le résultat vaut néanmoins le détour, surtout que l’on a droit à la dernière prestation du grand Joe Kubert, venu encrer le dessin de son fils avant de nous quitter.


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