L’Australie est réputée pour sa faune, mais aussi et surtout pour ses marsupiaux. Alors pour ceux qui ne le savent toujours pas, le marsupial est principalement caractérisé par la poche ventrale qu’ont les femelles sur le ventre. Les petits naissent “prématurés”, s’accrochent instinctivement aux poils de maman, jusqu’à finalement remonter et atteindre cette fameuse poche ventrale afin d’y finir leur maturation. Ils font d’ailleurs souvent leur “Tanguy” puisqu’ils ont un peu comme qui dirait tendance à squatter la poche jusqu’à ce qu’ils n’arrivent plus à y rentrer ou qu’ils dépassent de toutes parts.
Alors ceci étant éclairci, venons-en donc à la présentation de notre premier marsupial australien. Juste au passage, les marsupiaux sont d’ailleurs essentiellement australiens à l’exception de la musaraigne marsupiale et de l’opossum d’Amérique. Mais nous allons bien parler du possum qui, bien que similaire à l’opossum est pourtant différent ! L’opossum est Nord-américain (il est aussi appelé opossum de Virginie) et est parfois appelé possum en abrégé, ce qui ne simplifie pas les choses. Le possum (le “vrai”) en est un lointain parent et à la fois australien et le sujet d’aujourd’hui !
Alors la brave bête que voilà est arboricole (vit dans les arbres) et omnivore bien que se nourrissant principalement de feuilles et soit friande de fruits et légumes. Le possum dort généralement caché dans son arbre la journée et sort la nuit. Il s’accommode particulièrement bien à la vie en ville et cohabite très bien avec les hommes jusqu’à parfois pratiquer des raids dans les cuisines des maisons si une fenêtre est restée ouverte. La bonne nouvelle c’est que le possum est peureux et non agressif donc pas de danger.
Il est difficile à détecter dans les arbres mais on peut souvent l’apercevoir dans son numéro de funambule sur les fils électriques qui lui permettent de traverser les routes sans encombre (enfin s’il ne chute pas ^^).
Les deux espèces de possums en Australie sont les “brushtail possums” (à queue en brosse, cf. ci-dessus) et les “ringtail possums” (à queue à anneau, cf. ci-dessous). En gros, la seule différence majeure est plus ou moins que le premier a une queue touffue alors que le second n’a pas de poils dessus et que celle-ci est de couleur claire sur à l’extrémité. Vous vous contenterez de la seule photo potable que j’ai d’un ringtail possum (on en voit déjà pas tous les jours ou plutôt toutes les nuits donc l’obscurité n’aide pas à réussir les photos ^^).
En tout cas, pour finir, je vous présente “Possomou” (oui je suis allé chercher loin je sais
) notre invité qui nous rend visite de temps à autre. Là encore désolé pour la qualité mais il a tendance à être timide et ne se met que rarement sous les feux des projecteurs mais promis dès que j’ai mieux je vous met une meilleure vidéo ! (au passage c’est aussi lui sur la photo principale de cet article et plus haut en train de faire de la grimpette sous les toits et accroché à son poteau, quelle star ^^)Anecdote ne concernant pas vraiment l’Australie mais la Nouvelle-Zélande, le possum y a été introduit par l’Homme ce qui fut une grave erreur écologique car aucun prédateur de cet animal n’est présent sur l’île. Il s’est ainsi répandu partout (comme les lapins en Australie) et on estime sa population à 70 millions. Il provoque des ravages sur la faune et la flore si bien qu’il est traqué par les habitants qui les tuent dès qu’ils le peuvent. Des peluches représentant des possums écrasés par une roue de voiture se sont même vendues.