Alerter ses proches en cas de danger, protéger ceux qu’on aime et se protéger : l’innovation dans le domaine des objets connectés, loin de nous rendre esclaves de la technologie, nous permet au contraire plus d’autonomie et d’indépendance. Pour preuve, le large plébiscite du bracelet de sport anti-agression lors de notre dernier appel d’idées sur le site Nov’in. Découvrez comment les objets connectés peuvent aujourd’hui se porter garants de notre sécurité.
Des objets connectés pour nous protéger au quotidien
Le bracelet anti-agression actuellement en cours de conception sur Nov’in répondait à un besoin simple et essentiel : préserver notre liberté de courir, à l’heure et dans le lieu de notre choix, tout en garantissant notre sécurité en cas de problème.
Dans le futur, il y a fort à parier que nos objets connectés assurent une fonction essentielle, quel que soit l’utilisateur : donner l’alerte et nous assurer l’arrivée des secours au moindre danger. Un dispositif valable aussi bien pour assurer la sécurité des enfants les plus jeunes, ou pour garantir des soins immédiats à une personne fragile. Reliés à votre réseau internet ou à toute autre source, l’objet connecté de protection localise son utilisateur et entre immédiatement en contact avec les personnes à alerter en cas d’urgence : police, SAMU, parents ou amis.
Dans ce contexte, l’objet connecté sous forme de bracelet pourrait bien devenir le prochain standard en termes de sécurité : le bracelet mêle en effet discrétion, esthétisme, praticité et efficacité en cas d’agression. Sans compter que l’innovation française s’intéresse de près au marché des objets connectés, particulièrement en matière de sécurité des utilisateurs.
Chez les personnes âgées, l’objet connecté « de protection » propose un véritable pas en avant sur le chemin de l’autonomie : les dispositifs de télé-alarme tels que l’Amulyte, un collier connecté en permanence pour permettre à l’utilisateur d’alerter ses proches ou de prévenir les secours en cas de besoin, font partie des innovations indispensables dans le self-tracking.
Les objets connectés au cœur des nouveaux enjeux de santé publique
Qualité des soins et de la formation du personnel médical, recherche et innovation : la France est l’un des pays les mieux situés dans le domaine de la médecine. Dernier enjeu, et de taille : adapter la technique des objets connectés et du quantified self pour en faire de véritables outils de suivi médical.
Lors du dernier CES organisé à Las Vegas, la France a ainsi pu dévoiler de véritables atouts : à l’image de ce carré de peau électronique permettant de suivre heure par heure le rythme cardiaque d’un utilisateur souffrant de ce type de problèmes médicaux, proposé par la société Bodycap.
On peut aller encore plus loin en imaginant une gélule, équipée d’un dispositif électronique permettant de suivre les constantes d’un patient (température, rythme cardiaque, niveau d’oxygénation, etc.) durant tout le trajet de l’objet dans le système digestif. Relié à un smartphone, il permet au personnel médical de suivre l’état de santé de l’utilisateur après sa sortie de l’hôpital : c’est ce que propose encore Bodycap avec la e-Celsuis.
Le pilulier connecté conçu par Medissimo permet de réduire de façon notable les erreurs de prises médicamenteuses en enregistrant dans la boîte la prescription établie par le médecin. Une économie notable en frais d’hospitalisation et de soins liés à de telles erreurs, et un véritable soutien aux populations plus âgées, à l’heure où la silver economy représente un marché de plus en plus florissant.
Protéger ses proches et soi-même, réagir face au danger de façon plus efficace, mener une vie la plus normale possible en dépit de ses problèmes de santé, ou d’une situation isolée : c’est le grand progrès qu’offre les objets connectés à un large panel d’utilisateurs. Un pari tout à fait réaliste dans un domaine où les innovations technologiques sont non seulement préconisées, mais également encouragées et soutenues par les pouvoirs publics.