Camel #6:
Andrew Latimer: chant, guitare, claviers, basse
Ton Scherpenzeel: claviers
Paul Burgess: batterie
Après la catastrophe du "Single Factor", Latimer remet ça avec un nouvel album solo signé Camel, publié en août 1984: " (# 57 UK), produit par Andrew Latimer.
Pressure points (Andrew Latimer)
Refugee (A.Latimer-S.Hoover)
Vopos (A.Latimer-S.Hoover)
Cloak and dagger man (A.Latimer-S.Hoover)
Stationary traveller (Andrew Latimer)
West Berlin (A.Latimer-S.Hoover)
Fingertips (A.Latimer-S.Hoover)
Missing (Andrew Latimer)
After words (Ton Scherpenzeel)
Long goodbyes (A.Latimer-S.Hoover)
Musiciens additionnels:
David Paton: basse
Chris Rainbow: chant (Cloak & dagger man + Long goodbyes)
Mel Collins: saxo (Fingertips)
Haydn Bendall: claviers
Dès les premiers instants, j'ai haï cet album.
Batteries électroniques et sans âmes (désolé Paul Burgess si tu joues vraiment quelque part sur cet album) et synthés poisseux.
Nous sommes bien dans les années 80.
Cet album concept sur le mur de Berlin et des malheureux qui ont tenté de le franchir ne restera pas dans les annales comme un bon souvenir.
Le Camel de 1984 n'a plus rien, mais alors plus rien du tout à voir avec le Camel des années 70, et c'en est triste à pleurer.
Si l'album n'est pas à proprement dit mauvais, je ne supporte pas ce son déshumanisé et clinique. Trop propre et sans vie comparé au Camel humain et passionné de "Mirage" et cie.
Pour la tournée, le bassiste Colin Bass sera de retour, mais désormais sans contrat, Camel va finir par se séparer, sans faire de bruit.
Camel, Caravan, Gong, vont tous gentiment se faire oublier durant les années 80.
Les années 90 seront celles de la renaissance du son de Canterbury, pour notre plus grande joie.
© Pascal Schlaefli
Stationary in Urba City
15 Mai 2014
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