Le casque Sirocco de Petzl est sorti en 2013 avec une forte campagne de communication basée sur son très faible petit poids de 165 grammes. Ce faible poids a été rendu possible par l’utilisation exclusive de polypropylène expansé pour sa construction. Aucune coque plastique ne vient recouvrir le polypropylène.
J’utilise ce casque très régulièrement depuis août 2013 en alpinisme, grimpe en grandes voies et ski alpinisme (je sais il n’a pas la norme ski, mais alpinisme oui). Voici mon avis personnel sur ce casque.
LES POINTS POSITIFS
- Evidemment le poids, très appréciable.
- La facilité, simplicité, fiabilité et rapidité du réglage du tour de tête avec une boucle à l’arrière du crâne. Le système est minimaliste mais fonctionne très bien.
- La ventilation du casque, on transpire peu à l’intérieur.
- Le système de blocage de la frontale sur l’arrière du casque, simple et efficace.
LES POINTS NEGATIFS
- La boucle de la mentonnière est un peu petite à mon goût. Même si elle est aimantée, avec des gants ou les doigts engourdis ce n’est pas toujours aisé de la manipuler. Bien veiller à ce que de la limaille de fer ne se dépose pas sur les aimants de la boucle, sinon elle se ferme mal ou pas et on peut perdre le casque (cela a failli m’arriver au Bric Bouchet).
- Le polypropylène reprend sa forme après un choc mais par contre il marque vite en surface avec des objets coupants ou acérés. Par exemple si on l’accroche sur le coté du sac et que le sac tombe du mauvais côté (voir photo). Il faut donc être soigneux pour le préserver.
- Beaucoup de gens sont allergiques au orange fluo et te le font remarquer en montagne. Moi ça me dérange pas.
- Le prix, qui a fortement augmenté cette année. Mais on est dans du haut de gamme pour un produit spécifique (83.90€ sur le shop).
Pour conclure, je suis très satisfait du Sirocco. Mais il faut garder à l’esprit que ce casque privilégie la légèreté. Il ne propose pas le confort d’autres casques tels le Meteor ou le Half Dome, et il faut un minimum en prendre soin.
Pas de problèmes pour porter la frontale, pour glisser un bonnet fin dessous (pourtant j’ai une grosse tête), et avec le masque de ski ça se gère, même si le masque tiendra mal sur le casque à cause de sa légère visière.