Les 7 secrets d'un acteur storyteller

Publié le 15 mai 2014 par Dangelsteph

Tim Hartman n’est pas l’une des stars du box office. Il ne fait pas la Une des sites web et des magazines. C’est l’un de ces comédiens expérimentés (des dizaines d’années de carrière) et renommés qui mène une carrière solide et dont l’Amérique a le secret. Il est donc acteur, storyteller, artiste, marionnettiste, illustrateur et chanteur.

Pour lui, il y a 7 secrets essentiels pour devenir un bon storyteller, du moins à l’oral :

1. Ne vous excitez pas

On a souvent tendance à élever la voix au cours d’une intervention, sans doute un peu du fait de notre propre excitation. Ce n’est pas la bonne méthode. Tim Hartman conseille même tout le contraire : baisser d’un ton, relax. Pour lui, il est tout à fait possible de raconter une histoire de manière très calme, tout en emmenant le public profondément dans le récit, en l’engageant bien fortement. Voici un exemple.

On peut coupler cette bonne pratique avec le fait de ralentir le rythme du récit. Ralentir le rythme permet à l’orateur de se ménager un espace mental dans lequel il pourra préparer la suite du récit, et à l’auditoire d’avoir le temps d’entrer dans l’histoire.Tous, orateur comme auditoire, voient ainsi l’histoire s’ouvrir comme une fleur sous leurs yeux (ébahis, bien entendu).

2. Restez simple

Pas besoin d’accessoires, d’effets spéciaux. Juste le coeur et l’âme, unis dans l’histoire. Le reste, c’est une relation avec le public, tout un univers qui se crée dans cette relation.

3. Soyez enthousiaste

C’est sans doute ce qu’il y a de plus difficile : être enthousiaste, et en même temps être calme avec un rythme ralenti ! Il s’agit d’avoir un intérêt authentique pour le sujet dont on parle. Il faut aimer raconter l’histoire, et c’est cette effervescence que va sentir le public.

4. Créez une relation avec le public

C’est la continuité du secret n°2. Il s’agit avant tout d’empathie. Comme le dit Tim Hartman : “c’est votre travail, en tant que storyteller, que de faire savoir à l’auditoire que vous avez été dans la même situation que lui”. Par exemple : une histoire de David contre Goliath. Tout le monde a déjà été face à un géant d’une certaine manière. En décrivant la situation, le storyteller amène le public à s’imaginer dans cette situation-là.

5. Connaissez votre histoire

C’est la moindre des choses ! Pourtant, faute de temps, nous renonçons souvent à répéter avant une intervention. Or, la clé, c’est la pratique !

6. Donnez des détails

Raconter n’est pas suffisant : il faut montrer. Et pour y arriver, il faut inclure des détails dans l’histoire. Des détails qui emmènent le public dans l’histoire… Les personnages de l’histoire sont parfaits pour cela : que ressentent-ils, à quoi ressemblent-ils ? Des détails sensoriels seront bien utiles également.

7. Déshinibition indispensable

Tim Hartman est un acteur et invite tout à chacun à l’être également. Pour lui, il ne faut pas avoir peur d’être le personnage que l’on décrit. L’incarner, en résumé. “Je m’en fiche d’avoir l’air stupide, ou mauvais, si c’est au service de l’histoire”, estime-t-il. “Il faut savoir sortir de sa zone de confort”.

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