La crise économique ne semble pas prête à mettre les voiles, il faut donc réfléchir à des solutions novatrices pour contrecarrer au maximum ses effets néfastes sur l’économie et sur l’emploi. Pour ce faire, de nombreuses pistes sont étudiées dans tous les secteurs de l’économie. A l’heure où même les sites d’annonces locaux proposent un certain nombre d’emplois, faisons ensemble un point de la situation.
La morosité des marchés mondiaux est un défi global que chaque pays essaye d’endiguer au niveau national, car même si le mal est arrivé par le crash des marchés financiers, il est indispensable d’agir au niveau local, d’assainir la situation du marché domestique afin de pouvoir repartir sur des bases saines. Il n’y a pas de secrets en matière d’économie, parmi les facteurs clés les plus importants sont probablement l’attractivité et la compétitivité. Pour pouvoir prétendre à la croissance et à la bonne santé économique, il faut que les conditions soient réunies pour favoriser l’implantation d’activités qui trouveront sur place les éléments indispensables pour prospérer, comme par exemple du personnel qualifié et l’attractivité des conditions d’implantation pour les entreprises et les salariés.
Prenons l’exemple du sport en Tunisie où de nombreuses pistes sont à l’étude pour favoriser la création d’emploi. Difficile d’envisager créer de l’emploi, si le potentiel acteur du secteur doute de pouvoir trouver du personnel qualifié, c’est pour cela que la refonte du système de formation est au centre de la réflexion.
Pour illustrer cette démarche, nous pouvons citer l’initiative de la Fédération Tunisienne du Sport pour Tous, de la Société Tunisienne de Psychologie du Sport et du Comité National Olympique Tunisien qui ont organisé en avril dernier le colloque « Sport et citoyenneté » ayant pour objectif de changer les mentalités afin de faire évoluer les formations et de créer des nouvelles filières en adéquation avec les nouveaux besoins et les nouvelles exigences professionnelles du sport.
Cet évènement s’articulait autour de 4 points principaux : le rôle de l’état dans la création d’emploi en relation avec le sport ; le rôle des organismes et structures sportifs dans l’augmentation du nombre d’emplois du secteur ; les entités économiques et la pratique du sport citoyenne ; l’entreprenariat sportif et les nouvelles niches d’emploi.
Il apparaît évident que le sport en Tunisie pourrait devenir un fort moteur d’emploi en prenant les mesures nécessaires à un changement de mentalité, comme en témoigne la volonté commune des pouvoirs publiques et des professionnels du secteur.