A Rome, particulièrement un des détails qui m’a le plus frappée c’est la couleur des murs. ça paraît anodin, anecdotique même, mais c’est un détail qui restructure notre vision dès lors qu’on y prête attention. En effet, à Rome les murs sont témoins de l’histoire, ils révèlent sa force et sa fragilité, sa typicité qui fait son charme et la vie qui l’anime.
Ainsi c’est en s’attardant sur leur observation, que d’autres images me sont venues comme les évocations de références diverses. Dans cette capitale, où les monuments ont l’air d’être disposés là comme dans un jeu de société, les murs nous racontent l’Histoire.
Les murs qui soulignent les jardinets, les boites aux lettres ou les boutiques…
Les façades à volets à persiennes…
… qui me rappelaient la publicité égoïste de Chanel, même s’il s’agit d’un immeuble presque Haussmannien dans la pub.
Les rues baignée de la lumière du couchant, où se mêle l’ocre, le jaune, l’orange et le vert des plantes
Un vrai plaisir de déambuler dans les rues du quartier Tratevere, au sud-ouest de Rome, notamment pour ses petites rues, et leurs circonvolutions.
Avec une mention spéciale pour ce bar-restaurant à l’entrée du quartier.
Les endroits où la nature reprend ses droits, investissant de végétation les ruines antiques
Ici dans l’aire sacrée du Largo Torre Argentino, dont le site n’est pas accessible à pied. De la route pourtant on domine les ruines, investies désormais par les chats. En effet, si vous observez les photos en cliquant dessus vous verrez par endroits des petites boules de poils. L’endroit regroupe 4 temples de l’époque républicaine (3ème et 4ème siècles avant JC). Ils sont à 8 mètres de notre sol et à la hauteur du sol antique. Mais les romains surnomment aujourd’hui l’endroit, « le sanctuaire des chats ». On y dénombre en effet plus de 300 chats, et le lieu est officiellement reconnu comme refuge de ces animaux qui sont nourris et soignés.
En arrivant dans le quartier du Tratevere…
La perspective des rues
Les rues telles qu’on les imagine quand on pense à Rome, elles ouvrent les perspectives…
Les poumons de verdure
Le Circus Maximus, où avaient lieu les courses de chevaux dans la Haute Antiquité, il connait plusieurs époques de travaux d’agrandissement effectués par les différents César, mais aussi 3 incendies. Il atteint alors les 600 mètres de longueur (sur 200 de largeur). Aujourd’hui il est possible d’en apprécier les dimensions depuis le haut du Palatin. Mais il est investit par les promeneurs, les joggueurs et les amoureux…
Les petites cours romaines
Le charme particulier de ces cours où il est surprenant de se retrouver, seul quand on est touriste pour en apprécier tous les détails, ou quand on est deux pour s’isoler un peu…
Le décor idéal pour les fontaines
Ici sur la Piazza Nanova, les murs soulignent avec justesse la pierre de la fontaine.
Les vélos appuyés sur les murs
Cela fait partie des scènes de rue que je préfère, rien qu’à Paris. A Rome, c’est un festival, sur ces murs colorés et écaillés.
Le linge qui sèche aux fenêtres
Et les mouettes omniprésentes…
On trouve en effet, ces oiseaux partout dans la ville, et ils ne sont pas farouches !
Bref, toute une histoire… !