Le cinéclub du mercredi #2

Par Nelcie @celinelcie

Bonjour, on se retrouve aujourd’hui pour faire un point sur les films que j’ai vu durant la semaine passée.

On commence par les films vus sur grand écran

Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville.  Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui.  Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.

Ce dernier volet m’a moins emballée que les Spider-man version Tobey Maguire. Mais cela reste tout de même un bon divertissement. Ma critique complète se trouve juste ici

Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit…Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

Bon. Le coup du bon couple français qui voit ses filles épouser des hommes qui, pourrait-on dire, ne cadrent pas avec l’éducation reçue par ces demoiselles (autrement dit, élevées dans la foi de Jésus Christ notre Seigneur), on peut s’attendre à un film qui débute avec les parents qui pleurent de voir leurs filles prendre un si mauvais chemin… et se terminer dans la joie et la bonne humeur où tout le monde sera heureux de partager ses différences de culture et de religion, où tout le monde s’acceptera. Oui, on s’attend à ce genre de morale qui nous dit "aimez-vous les uns les autres". Bref, rien qu’à la Bande-annonce, tu t’imagines l’histoire bien consensuelle.
Et c’est exactement ça !!
Oui, mais n’empêche que c’est drôle et que je me suis bien marrée pendant tout le film !!
Car certes, les phrases où les actions sont vues et revues, certes on sait comment tout cela va finir, plus ou moins. Mais le film réserve malgré tout quelques surprises, que ce soit la façon dont est amenée une réplique, ou bien une scène qui prend une direction un peu différente de ce qu’on s’imaginait… Et du coup, on perd totalement cette impression de film vu 300 fois ou de cette vanne qui tombe toujours au même moment d’un film.
Evidemment, c’est le genre de film qui n’encombre pas l’esprit et si vous souhaitez réfléchir sur la mixité culturelle dans un mariage, il y a certainement mieux comme support. Il s’agit simplement d’une très bonne comédie française qui détend et qui fait du bien aux zigomatiques :)

Passons à présent aux films vus à la maison

Durant la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1942, Hitler envisage d’envahir Stalingrad, ville clé de l’URSS qui le sépare de la victoire totale sur l’Europe. Les Russes se préparent à la défensive. Un héros aiderait à motiver les troupes.
Entre alors en jeu Vassili Zaitsev, un jeune tireur d’élite de l’Armée Rouge. Doué d’une stupéfiante adresse au tir, il est remarqué par un commissaire au peuple, Ivan Danilov. Les deux jeunes gens deviennent amis. Ranimer la flamme de l’héroïsme, redonner aux soldats décimés la force de lutter contre l’implacable machine de guerre allemande, telle est la mission de Danilov. Celui-ci fait de Vassili le héros de sa propagande.
Dans le camp ennemi, l’état-major dépêche son meilleur tireur d’élite, le Major König, pour abattre celui qui est devenu le symbole de l’indomptable résistance russe.

Un film sur fond historique qui nous propose un duel Jude Law/Ed Harris, deux acteurs qui ont largement fait leurs preuves ! C’est bien joué, il y a de l’émotion, j’ai tremblé plusieurs fois ! De plus, cette bataille de Stalingrad est traîtée d’un point de vue original. On peut souligner aussi la qualité de la photographie. Les images sont belles et mettent en valeur les scènes importantes qui ponctuent le film.
Mais alors, quel dommage cette histoire d’amour qui vient tout gâcher !! Pourquoi vouloir nous sortir un truc à l’eau de rose au milieu de tout ça ? Parce qu’à la base, je le trouvais super intéressant le personnage de Tania. Et il y avait vraiment matière à lui donner une vraie consistance… et même à ce qu’elle tombe amoureuse de Vassili ! Après tout quoi de plus normal, entre deux jeunes gens ? Mais pas à la mode d’un conte hollywoodien, quoi !!! Non, de manière plus subtile, avec plus de non-dits… Vraiment, vraiment dommage ! Parce que sinon, le film est très intéressant !

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec.
Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ?
Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

On a tous des films que tout le monde a adoré autour de nous et qu’on nous tanne de voir, mais que, pour une raison plus ou moins inexpliquée, on refuse de voir, parce qu’on veut marquer notre différence. C’est LE film à voir ? Ok, je le regarde pas !! Allez, avouez que vous aussi vous avez déjà réagi comme ça ^^
Et donc, c’était un peu le cas pour ce film. Je n’avais pas envie de le visionner… Et un jour, je me suis décidée. Je ne l’ai pas regretté.
Soyons clairs, ce film ne marquera pas les mémoires pour la qualité de jeu des acteurs. D’ailleurs, il fait plus docu-fiction que film à part entière, de ce côté-ci. En revanche, le sujet ô combien difficile a le mérite d’être traité avec brio. Nous voyons les quotidiens de ces policiers qui doivent faire face à des situations qui mettent leurs nerfs à rude épreuve. Nous observons leurs tensions, leurs pétages de plomb, leurs coups de mou, mais aussi leurs moments de mieux, ces instants où ils peuvent relâcher la pression, ces instants qui font d’eux des hommes et des femmes d’exception, puis des personnes normales.
Au final, j’ai été très émue par ce film, plus que ce que je m’imaginais.

Ancien agent secret, Bryan assiste par téléphone à l’enlèvement de Kim, sa fille, en plein Paris. Il lui reste peu de temps, 96 heures, pour retrouver sa fille, qui est aux mains d’une mafia albanaise spécialisée dans la traite des femmes et le proxénétisme. Alors qu’il se trouve à Los Angeles, il va mettre tout son talent d’ex-agent pour récupérer sa fille. 

Voilà un bon film d’action, avec de la vengeance dans l’air, de la castagne, des coups bas… et tout ça avec un Liam Neeson que j’ai trouvé très charismatique, avec la tête de l’emploi pour ce rôle. Les actions s’enchainent, ne laissant pas le spectateur le temps de réfléchir ou de reprendre son souffle. Liam Neeson est énervé et mieux vaut éviter d’être sur son chemin…
Bref, c’est un film d’action. J’avoue que je ne regarderais pas ce genre tous les jours, mais de temps en temps ça fait du bien :)

Voilà pour cette semaine. On se retrouve mercredi prochain pour un nouveau bilan hebdomadaire !


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