En plus de fournir de multiples services environnementaux (biodiversité, cycle naturel de l’eau, qualité de l’air...), les forêts constituent une composante majeure des paysages de Wallonie et une ressource socioéconomique de première importance.
Depuis la fin du 19e siècle, la superficie forestière productive a augmenté de 21 % en Wallonie. Les forêts, pour parts égales en domaine public et en propriétés privées, s’étendent aujourd’hui sur un peu plus de 550 000 ha (soit un tiers du territoire wallon)1, dont 86 % sont réservés aux peuplements productifs. En 2008, le volume total de bois sur pied était estimé à plus de 112 millions de m3. Sur la période 1994-2000, le seuil d’équilibre était globalement respecté car 95,5 % des volumes d’accroissement de bois (toutes essences confondues) avaient été exploités. L’épicéa est l’essence la plus prélevée, vu son extension et l’existence de nombreux peuplements surâgés.
Le Code forestier wallon a été révisé en 2008 dans le but d’assurer une utilisation durable des ressources forestières via la recherche d’un équilibre dynamique et optimal entre les fonctions économique, écologique et sociale de la forêt.
Source : Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 (ICEW 2012) qui présentent un bilan synthétique de la situation et des performances environnementales de la Wallonie à travers une compilation d’indicateurs à caractère environnemental, socioéconomique, législatif ou encore sanitaire.
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