Le résumé
Mathilde aimerait bien devenir chocolatière mais elle est trop diplômée pour ça. Elle ne sort pas beaucoup et n’aime pas se déguiser. Ce qu’elle préfère, c’est regarder le concours de Miss France à la télé en mangeant des palets bretons trempés dans du lait. Quand elle avait sept ans, Mathilde a été traumatisée par la mort de Romy Schneider. À trente-quatre ans, elle pense encore à Julien, et Éléonore, sa meilleure amie, est décidée à lui trouver un bon parti.
Lucien est pédiatre, il aime les films avec Jean-Louis Trintignant, et Deauville. Il n’aime pas tellement danser. Ça remonte à son enfance, à l’époque des premières boums ratées. Chaque année, au Nouvel An, il envoie une carte de vœux à ses parents. À trente-cinq ans, il est célibataire. Il aimerait bien que ça change. Mais il n’est pas très à l’aise avec les SMS, alors c’est pas gagné.Mathilde et Lucien habitent le même immeuble mais ne le savent pas.
Un jour, le nouveau voisin les invite à sa soirée déguisée. La Blancheur qu’on croyait éternelle est l’histoire de deux solitudes, deux sentimentaux perdus dans un monde plus vraiment sentimental.
Mon avis
La blancheur qu’on croyait éternelle, c’est l’histoire de Lucien et Mathilde, deux personnes qui vivent à la mauvaise époque. Fan de Jean-Louis Trintignant pour lui et de Romy Schneider pour elle. Ils ont de nombreux points communs et vivent dans le même immeuble, ce qu’ils ignorent totalement. Ce n’est pas faute d’avoir fait connaissance à la pendaison de crémaillère déguisée organisée par Mathieu.
On voit Lucien évoluer au milieu d’une bande d’amis qu’il s’est fait dans son immeuble à la suite de la soirée déguisée de Mathieu le nouveau voisin. Il est pourtant tellement à l’opposé de ces personnes là et pourtant, c’est une amitié improbable.
Mathilde, elle, se plait dans son boulot de vendeuse de chocolat, même si elle n’a pas eut l’avancement qu’on lui avait promis, finalement elle fini par avoir la formation de chocolatière qu’elle voulait alors qu’on lui laissait enfin sa chance pour un poste à responsabilité. Ses relations avec sa mère sont très compliquées, sa mère lui rappelle sans arrêt par de petites remarques qu’elle n’a pas eut la vie qu’elle espérait.
Mathilde n’a pas eut de relations depuis sa rupture 10 ans plus tôt avec Julien, son amie Éléonore et sa mère le déplore et Éléonore essaye désespérément de la caser quel qu’en soit le prix. Mathilde n’a donc pas de chance sur de multiples points et mène une vie très calme.
Mais avant tout, Mathilde et Lucien, sont deux personnes, deux personnages touchants, attachants. Seuls, vraiment très seuls finalement. Jusqu’au jour où. Jusqu’à cette fête qui permettra à Lucien de se faire des amis et qu’il rencontrera aussi Mathilde mais sans le savoir.
Je les ai vraiment trouvé touchants ces deux personnes qui semblent s’être retrouvés parachutés à la mauvaise époque, les mails et sms ne sont pas le truc de Lucien. Des petits détails qui font qu’on ne peut que les aimer. Les chapitres passent et on apprend à les connaître, on suit leurs déboires (copains d’avant, job, famille pour Mathilde et amis fêtards pour Lucien qui est plutôt casanier). Dès le départ, je me suis dit qu’ils étaient fait pour s’entendre, deux personnes comme ça un peu "hors normes" avec leurs caractères …
Je me suis coupée sur ma lancée, je pourrais tout vous raconter … Mais le but n’est pas là. Ce livre, je l’ai lu parce que j’avais eut de très bons retours sur les réseaux sociaux, notamment par Nathalie, encore une fois de très bon conseil. Elle m’a donné envie de le lire, et pendant ma lecture on m’a dit que tout le monde pensait que ce livre était une perle. Ce livre m’a permit de faire une belle pause après une longue journée de travail. Ce livre je l’ai dévoré en moins d’une demie journée. Je n’avais aucune envie d’abandonner ma lecture et de m’éloigner de Lucien et Mathilde. Et je suis contente d’avoir partagé un moment avec eux. Ce livre ne sera pas forcément un coup de cœur pour tout le monde, je ne peux pas m’engager à ça. Par contre, je sais que moi j’ai eut un gros coup de coeur. Comme pour beaucoup de roman ces temps-ci. Pas de ma faute si je lis d’excellents romans… N’est-ce pas ?