La réglementation européenne impose que les aliments les plus périssables soient porteurs d’une DLC, qui signifie qu’au delà de cette date leur consommation peut s’avérer dangereuse pour la santé. Les DLUO, elles, indiquent seulement la date au delà de laquelle les qualités gustatives se dégradent mais n’alertent pas sur le risque sanitaire.
La coexistence de ces deux mentions sème la confusion, estime l’UFC que Choisir. Ainsi, 18 % des consommateurs européens ne comprenant pas la mention «a consommer de préférence avant le», l’interprètent comme une date limite de consommation et se privent donc de consommer des produits parfaitement sains.
Pour rappel, chaque foyer français jette en moyenne 20kg de nourriture par an, dont 7kg n'ont jamais été déballés.