« La grâce des brigands »
OVALDE Véronique
(L’Olivier)
La descente de Vikings installés dans le Grand Nord canadien déserte une famille rabougrie et vient s’installer à L.A. où, jeune écrivaine soutenue et promue par un scribouilleux à bout de souffle, elle rencontre très vite le succès. Mais, quelques années plus tard, son acariâtre et bigote de mère lui lance comme une sorte de SOS : son neveu, l’enfant de sa sœur, échappe à l’autorité d’une grand-mère pour laquelle les temps sont immuables. Le récit oscille alors entre des retrouvailles évidemment compliquées et l’émergence de souvenirs qui, pour la plupart, avaient constitué le socle de son premier roman (peu ou prou autobiographique).
Le Lecteur ? Le Lecteur s’est-il fait une opinion ? Non. Ou si peu que cette opinion atrophiée ne mérite pas d’être mentionnée. Sauf à vouloir faire affront à Véronique Ovaldé. Ce qui relèverait de la goujaterie.
Interview de Véronique Ovaldé à la librairie Le Divan