Camarguestan ! est le quatrième opus de la série « Erno ». Il fait partie des quatre mouvements rapides avec Alpes noires et La percée de Quasdanovitch (en attendant que mon Caïman d’éditeur chéri publie Le Carré), succédant à l’ouverture « Mélodies malsaines ».
Vincent Erno, le personnage principal, poursuit son chemin en perdant peu à peu ses repères. Ni bien, ni mal, ni mensonge, ni vérité. Il se retrouve confronté à la mafia Russe désireuse de s’implanter dans le Sud de la France. Sa mission ne sera ni un échec, ni un succès. Erno ne fera que contrarier les plans de ses adversaires. Erno est contrariant. C’est un grain de sable. Un sable soulevé en nuage par la course des taureaux. Un sable gorgé de sang.
Dans ce quatrième volet apparaît le personnage de Magali qui, malgré quelques « légers » ennuis de santé en fin de récit, accompagnera Erno lors des épisodes suivants.
Dans ce quatrième volet revoilà Claire, la femme qui obsède les frères Erno…
Tout ce joli monde se débat autour d’une intrigue inspirée par la lecture des premiers tomes des Mémoires secrets de Monsieur X publiés chez Denoël en complément de la passionnante émission radiophonique diffusée chaque samedi sur France Inter.
Et puis surtout – surtout – pages 38 et 39, le lecteur découvrira MA recette de la salade de poulet à la coriandre !
Que vient faire cette recette de salade dans ce polar ? C’est très simple : à une semaine de l’envoi du manuscrit chez l’imprimeur, les amis Patrick Amand et Guillaume Audru ont l’idée de m’inviter à Poitiers pour les deuxièmes Rencontres polar de leur association « L’instant polar ». Le thème de ces rencontres étant « Le polar à boire et à manger », il était impératif que le roman contienne une recette de cuisine… Ainsi donc, alors que je croyais mon affaire bouclée, j’ai dû insérer un paragraphe culinaire.
Ce qui ne fut pas sans conséquence puisque Camarguestan ! a été couronné du Prix de l’Instant polar 2013 (prix récompensant, je l’ai appris plus tard en confidence, le polar dont le titre comportait un point d’exclamation).
Par ailleurs, Patrick Amand et Guillaume Audru ont tenu à me faire boire du Campari-soda. Parce que c’est la boisson préférée de Vincent Erno.
Quand on créé un personnage de polar, il est de bon qu’il ait une préférence en matière d’alcool. Bloody Mary pour le Vieux de San-Antonio, demi-pression pour Maigret, martini-vodka pour 007… Par hasard, j’écoutais « Campari-soda », un titre de Stephan Eicher.
Je n’avais jamais bu de Campari-soda. C’est pas mauvais. C’est pas très bon. Je défends à quiconque de faire un parallèle avec la qualité de mes polars !