Dimanche, en Belgique et quelques pays anglo-saxons, c’était la fête des mères.
Pour celles qui ont reçu un dessin, des fleurs, un petit-déj au lit, un mixer, un aspirateur, un bijou, des bisous (ou pas) je vous (nous) dédicace ce petit texte :
A toutes celles qui aiment tellement leurs enfants que ça les épuise,
A toutes celles qui essuyent des bouts de popotins sans broncher,
qui reniflent des couches, envoient des photos des pêches de leurs enfants à leur conjoint,
A toutes celles qui plottent leurs enfants dans leur lit juste avant le réveil;
qui reniflent derrière les oreilles pour s’imprégner de leur odeur,
Celles qui lancent des fatwas internationales contre celui ou celle qui brise le coeur de leur enfant,
Celles qui appellent 15 fois par jours le centre de stage pour vérifier que leur enfant ne pleure pas,
A toutes celles qui pistent leurs enfants lorsqu’ils vont au kidsclub,
Celles qui échangent des bisous contre 30 min de dessins animés,
Celles qui espionnent leur progéniture sur FB, épluchent leurs contacts et tapent la honte sur leurs statuts,
A toutes celles qui se sont pris un lego dans le pied en allant consoler un cauchemar,
Celles qui ont cassé la gueule à un monstre imaginaire dans le placard,
A toutes celles qui glissent en stomelinckx des champignons hachés tous menus
dans le cake au fromage,
Celles qui essayent d’accepter que le ketchup peut passer pour un légume,
celles qui font semblant de croire leur enfant lorsqu’il prétend s’être brossé les dents,
A toutes celles qui choisissent leurs batailles et proposent des pâtes 5 jours de suite,
Celles qui laissent leurs enfants s’habiller de manière improbable,
A toutes celles qui pensent travailler beaucoup trop ou pas assez,
celles qui aimeraient être plus présentes ou moins présentes, selon les moments.
A toutes celles qui mangent les bonbons en cachette,
se moquent de leurs enfants avec les copines,
celles qui prétextent aller à l’aire de jeux pour bavasser en paix avec sa supercopine,
celles qui regardent instagram pendant que leurs enfants leurs racontent l’histoire formidable de l’extra-terrestre qui mangeait le loup à la mayonnaise.
A toutes celles qui magouillent, chantent, calment, consolent, réussissent, foirent, assument, se déchargent, gèrent tout, ne gèrent plus rien, cumulent, aiment, crient, embrassent, aiment.
Bonne fête les supermums!