African City, le « Sex and the City » made in Afrique

Publié le 13 mai 2014 par Urbangirl @urbangirlco

On en entend parler de plus en plus. Nous avons donc décidé d’en parler aujourd’hui. Plein sur African City !

Mais qu’est- ce que le phénomène African City ?

Mesdames, cette série, qui est diffusée depuis février sur Youtube, saura vous plaire.  Il est rare qu’une série raconte l’histoire de femmes noires d’Afrique. Celles-ci sauront vous séduire, et nous font d’ailleurs penser à nos chères new-yorkaises, trentenaires et célibataires : Carrie Bradshaw, Charlotte York, Miranda Hobbes et Samantha Jones de la célèbre série Sex and the City.

Cette fois-ci en revanche, nous sommes en Guinée, et ces femmes sont noires, jusque là, on arrive à suivre; oui mais quoi d’autre ? La web série casse tous nos clichés misérabilistes sur l’Afrique. La série raconte le quotidien de cinq jeunes femmes modernes, urbaines, actives, drôles et célibataires :

Nana est la Carrie Bradshaw de la version occidentale, narratrice réfléchie et douce. Héroïne de la série ;

Sade est la Samantha Jones, cynique, libre; elle assume son amour du sexe et de l’argent.

Ngozi est Charlotte York, la fille naïve qui croit au grand amour.

Les deux dernières sont ce qu’était Miranda Hobbes, des business women en attente d’autre chose.

De l’amour, du sexe cru, des robes de créateur, mais aussi  leur vie professionnelle, tout nous y est raconté.

A travers cette série, la réalisatrice Nicole Amarteifo souhaite combattre les préjugés sur l’Afrique. Elle nous raconte d’ailleurs d’où lui est venue cette idée : l’idée lui est venue d’un agacement. En 2010, alors qu’elle assistait à un cours de communication d’entreprise, une invitée du séminaire a commencé à parler de développement « Cette femme américaine faisait une présentation sur le développement des communications et, chaque femme africaine qu’on voyait sur ses photos portait un pot sur sa tête et était à moitié nue, avec de simples strings de perles. Ça m’a vraiment agacé. Après ça, je suis allée voir mon prof et je lui ai dit: « Ca n’est pas l’histoire des femmes africaines. Ca n’en n’est qu’une part. » »

Vous ne connaissiez pas African City ? Venez la découvrir surAfrican city, et donnez- nous en des nouvelles !