Voici un des films que j’attendais avec impatience (comme je vous l’avais dit là). Je l’ai enfin vu. Je vais ENFIN pouvoir vous en parler. Les X-Men et moi, ce n’est pas une grande histoire d’amour. Je n’ai pas aimé X-Men (2000), je n’ai pas aimé X-Men 2, je n’ai pas aimé L’Affrontement final, encore moins X-Men Origins: Wolverine, et je ne vous parlerai même pas de Wolverine, le combat de l’immortel… MAIS, finalement, en 2011, avec X-Men: Le Commencement, Matthew Vaughn m’a finalement réconcilié avec les mutants. Et ce n’était franchement pas gagné, vu que je me suis installé devant le film avec la certitude que je n’allais pas aimer. Mais non. L’histoire m’a emballée (j’aurais bien aimé que McAvoy et Fassy en fasse de même, ah,ah) et du coup, c’était toute tendue et pleine d’appréhension que j’attendais X-Men: Days of Future Past, vu que Bryan Singer est de retour à la réalisation avec cet opus et qu’il était également derrière la caméra pour le premier X-Men qui m’est passé au-dessus de la tête…
L’Histoire: Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants… (TINTINTIIIIIIIIIN!)
Et donc ma grosse crainte, vous l’aurez compris, venait principalement du retour de Singer à la réalisation? Mais Bryan, quand il a un bon scénar, il se débrouille plutôt pas mal…
On retrouve les X-Men bien longtemps après les avoir quitté à la fin de X-Men: Le Commencement. Les chemins de Magneto et du Professeur X s’étaient séparés. Mais ces deux personnages, tels le yin et le yang (c’est beau!), sont indissociables l’un de l’autre. Unis contre la fin des mutants et, finalement, d’une partie de l’humanité, ils vont mettre en œuvre un stratagème improbable pour tenter d’échapper à ce funeste destin… Mon autre grosse crainte était la présence de Wolverine, qui ne m’a jamais séduite. Mais pour une fois, il n’y en a pas que pour lui. Et c’est tant mieux. L’univers des X-Men est si riche en personnages qu’on ne pouvait que regretter sa mise en avant à leurs détriments dans les précédents opus. Là, nous avons une vision large, un univers aussi riche en mutants qu’on pouvait l’espérer. Je ne suis pas fan des premières versions, mais l’enchevêtrement des personnalités issues de X-Men 1, 2 et 3 se fait bien avec la nouvelle vision de X-Men: Le Commencement. Ce qui n’empêche quelques incohérences, selon les puristes, mais moi qui n’en fait pas partie, ça ne m’a pas gêné.
C’est par ailleurs un grand plaisir de retrouver Michael Fassbender et James McAvoy (ÉVIDEMMENT!) et d’assister finalement à la véritable naissance du Professeur X. Et également à celle, fatalement, de Magneto. Avec l’avènement en parallèle d’une Mystique, incarnée en nuances par Jennifer Lawrence, qui a bien plus de reliefs (et nous ne parlons pas ici de sa plastique) que celle incarnée par Rebecca Romijn. Des personnages nuancés, voilà ce que nous présente Days of Future Past.
Parlons quand même rapidement d’Omar Sy (cocorico!): Bishop est bien. C’est un bon rôle pour lui dans ce genre de « gros film », il ne déçoit pas. Mais mon personnage préféré, celui qui m’a vraiment fait passer un bon moment, c’est celui de « Peter ». Si vous savez, vous savez (logique). Mais sinon, je n’en dirai pas plus, guettez-le: il est parfait.
Sans égaler, à mon goût, la perfection qu’était X-Men: Le commencement, Days of Future Past est une bonne suite, qui permet de faire table rase de la première trilogie, tout en n’en conservant que les éléments indispensables à un troisième opus qui promet d’être impressionnant. Dernière chose: j’ai encore vu des gens partir avant la fin du générique. S’il vous plaît, ne faites pas comme eux.
L’équipe du film lors de la Première à New York. Ils sont beaux, hein?