Le marché et les affaires en Algérie intéressent nos voisins tous proches de la rive nord de la Méditerranée. Pour preuve, le conseil méditerranéen et en collaboration avec le réseau Anima et la chambre de commerce internationale de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur (PACA), organise le 16 mai, une rencontre portant sur la loi algérienne des Finances 2014.
S’intéressant à travers de multiples thématiques à l’investissement étranger en Algérie, cette rencontre accueillera des experts français et algériens, à l’image de
Mohamed Nasreddine Boukhari, commissaire aux comptes et expert-comptable à Alger, et Nasreddine Bouharaoua, directeur général de Natixis Algérie. Les deux intervenants auront pour mission de
répondre à de nombreuses questions, mettant en exergue les modes opératoires pour développer des flux d’affaires positifs et le changement apportés par la nouvelle loi de finances pour les
investisseurs étrangers. «La règle des 49/51% impose de s’associer à un partenaire algérien : une contrainte ou l’opportunité de s’implanter durablement?», «Les règles ont-elles évolué avec la
loi de finances pour 2014?», et «Comment renforcer la présence des PME de PACA en Algérie ?» seront entre autres, les principales thématiques de cette rencontre qui ne manqueront d’éclairer,
selon les organisateurs, les investisseurs potentiels français et étrangers sur les opportunités de partenariat que cette loi de fiances 2014 propose aux hommes d’affaires intéressés par les
investissements et les affaires en Algérie dont le marché, tous secteurs confondus, est le plus important dans la rive Sud de la Méditerranée.
Les experts français et algériens pourront ainsi décortiquer les dispositions de loi favorisant les investissements productifs et rentables en Algérie. Il y a lieu
de noter que le Fonds monétaire international (FMI) a révisé nettement en hausse son pronostic sur la croissance du PIB de l’Algérie par rapport à celui d'octobre dernier. L'institution de
Bretton Woods prévoit une croissance économique de 4,3% en 2014 et de 4,1% en 2015, alors qu'elle était de 2,7% en 2013, tout en mettant en garde l’Algérie contre l’inflation qui devrait
atteindre 4% en 2014 et en 2015. Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à l’occasion de la tenue de sa réunion de printemps prévue du 11 au 13 avril à
Washington, le FMI a indiqué que la balance des comptes courants de l'Algérie restera positive pour s’établir à 0,5% du PIB en 2014, mais devrait devenir négative pour représenter -1,3% du PIB en
2015 (contre +0,4% en 2013). Concernant l’emploi, le Fonds note que le taux de chômage devrait poursuivre sa baisse pour se situer à 9,4% en 2014 avant de reculer encore à 9% en 2015 (contre 9,8%
en 2013), tandis que l’inflation devrait passer à 4% en 2014 ainsi qu'en 2015 (contre un taux de 3,3% en 2013). En abordant la situation des pays exportateurs de pétrole de la région Mena dont
l’Algérie, le FMI relève que la croissance hors-hydrocarbures a été soutenue, en 2013, par les investissements publics dans les infrastructures et l'expansion du crédit privé. Néanmoins,
préconise l'institution de Bretton Woods, les priorités politiques des pays pétroliers-MENA doivent s'axer autour de la diversification de leurs économies afin de réduire la dépendance au
pétrole, d'augmenter les opportunités d'emploi dans le secteur privé et de renforcer leur résistance à des chocs éventuels.
M. A.
http://www.lechiffredaffaires.net/focus2/2249-pour-renforcer-la-presence-des-pme-de-la-paca-en-algerie-la-loi-algerienne-des-finances-2014-en-debat-a-marseille.html