Les premiers mots qui me viennent à l’esprit en refermant ce roman d’Aurélia Jane Lee sont : douceur, tendresse et poésie. Une ode à la nature, à la féminité et à l’amour pour un livre qui donne envie d’observer davantage la nature pour s’en imprégner et s’inspirer de sa sagesse.
La beauté du texte tient aussi au grand nombre de jolies phrases qui l’émaillent et que l’on voudrait garder en mémoire ou recopier dans un carnet. Par le biais de la plume d’Abel, Aurélia Jane Lee suscite la réflexion sur des sujets universels tels que les sentiments, l’absence, la solitude, le rapport à la différence.
Un texte lent, qui se livre petit à petit, tout comme les personnages qui ne sont pas décrits froidement comme dans d’autres romans mais que l’on découvre en s’immisçant dans leur quotidien. J’ai pris beaucoup de plaisir à évoluer avec les personnages dans cet univers luxuriant et poétique qu’est le jardin.
L’arbre à songes est une invitation à stopper pour un temps nos vies mouvementées pour se poser les questions fondamentales. Un livre que j’ai envie de relire, plus tard, pour en saisir pleinement l’essence, comme si une seule lecture ne permettait pas d’en cerner tous les aspects.
L’arbre à songes – Aurélia Jane Lee – Editions Luce Wilquin – 2013
Du même auteur :
- L'amour ou juste à côté
- Les saisons intérieures
- L'éternité pour jouer