Si je ne peux encore vous reparler avec précision des problèmes de l’espace-temps et en particulier de ses niveaux énergétiques possibles c’est que je me sens de plus en plus frustré !
Il se trouve que dans de nombreux articles de ce blog j’ai déjà traité de ce que nous avaient apporté les diverses missions qu’on a envoyées dans l’espace ……
Les satellites COBE puis WMAP, et même le ballon Archeops, ont pu cartographier le rayonnement sur le ciel avec une résolution angulaire (la capacité à discerner des petits détails) et une sensibilité (la capacité à distinguer de très faibles contrastes dans l'intensité reçue) améliorées à chaque mission . Ils confirmaient plusieurs prédictions de la théorie décrivant la petite enfance de l'univers, avec cependant parfois un degré de confiance limitée par les performances instrumentales.Pour l’heure avec la première bordée tirée des résultats de PLANCK ce fond diffus cosmologique (CMB en anglais), ou rayonnement fossile apparait d’une extraordinaire homogénéité et quasi isotrope …..
Pour atteindre ces résultats, les équipes Planck ont réalisé une prouesse en termes de traitement du signal : il s'agissait d'éliminer les plus petits biais instrumentaux du signal mesuré, puis de déconvoluer la contribution du rayonnement fossile de celle des galaxies. En sortie, 9 cartes du rayonnement fossile, correspondant aux 9 bandes de fréquence de Planck (6 pour HFI et 3 pour LFI). Le spectre ainsi reconstitué correspond à une température, celle du CMB : 2.7 K. Et le résultat est sidérant ! Les fluctuations du CMB d'un point du ciel à l'autre n'excèdent pas quelques millionièmes de degré….. Donc il y a eu un moment dans l’histoire de l’univers où il était nécessaire d’envisager que de très minimes fluctuations quantiques interviennent pour expliquer ces petites différences …..Assez récemment vient de nous être offert le champ magnétique de la Voie Lactée dans cette nouvelle carte livrée par la mission Planck VOIR MA PHOTO extraite du site Hfi PLANCK
Dans l’espace, la lumière émise par les étoiles, le gaz ou la poussière peut être polarisée de diverses façons. En mesurant sa polarisation de la lumière, les astronomes peuvent étudier les processus physiques qui sont à son origine. En particulier, la polarisation révèle l’existence et les propriétés des champs magnétiques dans le milieu interstellaire de notre Galaxie.
La carte présentée ici a été obtenue en utilisant des détecteurs du satellite Planck qui sont un peu une version high tech des lunettes de soleil polarisées pour les micro ondes . Les tourbillons, boucles et arches de cette image tracent la structure du champ magnétique de notre Galaxie ,LA VOIE LACTEE
( COPIER COLLER DU SITE) « L’image de Planck montre une organisation à grande échelle d’une partie du champ magnétique galactique. La bande sombre correspond au plan galactique : l’émission polarisée y est particulièrement intense. La structure générale révèle un motif régulier à grande échelle où les lignes du champ magnétique sont majoritairement parallèles au plan de la Voie Lactée.
Les données révèlent également des variations de la direction de polarisation dans les nuages de matière proches du Soleil vus de part et d’autre de la bande sombre. Là les observations témoignent de changements dans la direction du champ magnétique dont les astrophysicien(ne)s étudient l’origine.
Les zones à haute latitude galactique ont été masquées. Le signal y est plus faible et un travail supplémentaire est requis pour mesurer et séparer la polarisation de notre Galaxie de celle du rayonnement fossile micro-onde. »
A CECI IL CONVIENT DE RAJOUTER les résultats du Dossier de Jean-Philippe Bernard et Francois-Xavier Désert qui montrent qu il y a une émission de la poussière interstellaire qui ne représente qu'un pour cent en masse du gaz interstellaire, lui-même un dixième de la masse des étoiles …Or ( copier-coller) ,ces poussières ( des grains de solides dont la taille varie de 1 millième à un dixième de micron ,à peu près la taille des virus )ne sont pas en contact avec le gaz, si bien qu'elles vont s'échauffer jusqu'à atteindre un équilibre entre leur chauffage par le rayonnement des étoiles et leur refroidissement par émission de lumière (le grain ne peut plus emmagasiner l'énergie: il rend tout ce qu'il reçoit). C'est cette émission que l'on retrouve dans les cartes infrarouges du ciel. Les étoiles, bien que beaucoup plus chaudes que les grains de poussières, n'émettent relativement que peu de lumière infrarouge. Cela tient à nouveau au fait que, par unité de masse, les étoiles présentent peu de surface par rapport à celle des grains. C'est pour la même raison, qu'un kilo de petites pommes de terre fait beaucoup plus d'épluchures qu'un kilo de grosses pommes de terre....
En principe, l'émission thermique des poussières devrait donc se retrouver avec une température de 3 K. Eh bien non ! Du fait de leur taille, les grains sont de piètres émetteurs : les grains sont bien plus petits que la longueur d'onde (1 mm) à laquelle ils voudraient émettre. Ils vont donc compenser en déplaçant l'équilibre vers des températures plus élevées. Le calcul donne une température entre 15 et 20 K selon le type de grain. L'émission se concentre donc dans le domaine infrarouge (100 micron) bien adapté à une observation par Herschel.re fait beaucoup plus d'épluchures qu'un kilo de grosses pommes de terre ! » voir ma 2 eme photo
De sorte que je me sens capable de vous dire que l’annonce américaine, par le dispositif BICEP du pôle sud ,de la découverte d’ondes gravitationnelles est peut être prématurée voire illusoire si ces poussières sont la cause de cet effet de polarisation parasite !