Recycler la pollution des mers- notre pollution.

Publié le 12 mai 2014 par Adoptez Une Ordure! @Adoptez1Ordure

On le savait déjà, nos mers et océans sont pollués de déchets: on connait l’existence du septième continent ou soupe de plastique qui se répartit en 5 vortex ou gyres océaniques.

Désormais, on sait que même les fonds marins les plus profonds sont pollués: en effet une équipe de chercheurs européens a récemment démontré la présence de déchets à des milliers de mètres de profondeur. Ces déchets issus de la société de consommation des humains sont pour 41% des déchets plastiques (bouteilles, sacs…..) et pour 34% des déchets issus de la pêche (lignes et filets).

Il y a urgence à préserver nos océans. Si les images de plages souillées, de fonds marins pollués nous laissent indifférents, peut-être que l’observation d’une seule goutte d’eau de mer peut nous faire réagir. Comment soupçonner la richesse du microcosme marin avant d’avoir observé une goutte d’eau de mer au microscope? Agrandie 25 fois et photographiée par David Lüttschwager pour le National Geographic, cette goutte d’eau de mer révèle oeufs de poissons, larves de crabes, vers et autres bactéries. Là on réalise l’importance et l’urgence de sauver nos océans et nos mers.

C‘est la mission que se sont fixé certains créateurs

Sea Chair, des tabourets en plastique.

En Angleterre, un collectif d’artistes, Studio Swine, ont imaginé recycler la soupe de minuscules morceaux de plastique qui flotte sur nos mers en meubles et plus particulièrement en tabourets. Ils ont imaginé un dispositif pour recueillir les particules plastiques et concevoir les sièges directement à bord de navires. Chaque pièce fabriquée porte une étiquette indiquant les coordonnées géographiques où la matière plastique a été pêchée et un numéro de production.

Des skateboards en filets de pêche.

Ce projet est en passe de voir le jour, après une levée de fonds pour assurer son financement sur une plateforme collaborative qui s’avère très fructueuse puisqu’à quelques heures de la clôture, les promesses d’investissement sont deux fois supérieures à l’objectif défini.

Ce sont trois amis chiliens Kevin Aheam, David Stover et Ben Kneppers qui portent ce projet. Ils ont abandonné il y a quelques mois leurs carrières respectives pour débarrasser la mer de ses déchets polluants abandonnés par l’homme. Ils se sont plus particulièrement intéressés aux filets de pêche très résistants pour les transformer en skateboards qu’ils ont nommé « Bureo » ou « vague » dans la langue des Mapuches, communautés aborigènes chilienne. Chaque planche à roulette recycle l’équivalent d’un filet de 278 m2 .

On aime le design qui fait écho à l’origine de leur matière recyclée: la forme de poisson et le dessin qui rappelle ou les écailles ou les mailles de ces filets collectés le long de la côte du Chili

Aimeriez-vous les retrouver à la vente sur notre boutique en ligne lorsqu’ils seront disponibles?