genre: érotique, action, thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 1979
durée: 1h20
l'histoire: Lorsqu'une fille se fait plaquer par son petit ami, ses notes tombent considérablement ... elle commence alors à séduire ses professeurs masculins. Ainsi commence sa spirale descendante dans la toxicomanie et la prostitution, et, finalement, les assassinats d'un chef de la mafia de pivot.
La critique d'Alice In Oliver:
Sur ce blog, nous avons abordé des genres parfois très particuliers. C'est par exemple le cas de la Nazisploitation ou encore de la Bruceploitation. En l'occurrence, Malibu High, réalisé par Irwin Berwick en 1979, appartient à la sexploitation.
Ce genre débutera véritablement avec les tous premiers films de Russ Meyer, qui mélange thriller, action, vengeance et femmes à fortes poitrines dominant les gros mâles assoifés de sexe et un peu trop sûrs de leur virilité. La plupart du temps, il s'agit de productions assez soft.
Pas question de montrer des scènes de pénétration. Dans ce genre de film, les producteurs misent surtout sur la sensualité de leurs actrices principales et sur leurs formes souvent généreuses. La sexploitation connaîtra donc son heure de gloire entre le début des années 60 et le début des années 80. Inutile de le préciser mais ce genre paraît un peu désuet aujourd'hui.
En l'occurrence, Malibu High est un pur produit de la sexploitation. Il suffit de prendre son scénario, plutôt mince, pour s'en rendre compte. Attention, SPOILERS !
Lorsqu'une fille, Kim, se fait plaquer par son petit ami, ses notes tombent considérablement ... elle commence alors à séduire ses professeurs masculins. Ainsi commence sa spirale descendante dans la toxicomanie et la prostitution, et, finalement, les assassinats d'un chef de la mafia de pivot.
Au regard de ce scénario, il est évident que Malibu High s'inscrit dans une certaine logique de libération de la sexualité. Le film a une vraie revendication féministe à travers le parcours meurtrier de cette jeune lycéenne (donc Kim). En effet, celle-ci décide de prendre sa vie en main.
Du jour au lendemain, elle arbore une tenue provocante, tutoie ses profs et couche avec plusieurs d'entre eux, insulte son proviseur principal et travaille même pour la mafia locale. C'est ainsi qu'elle sombre peu à peu dans la prostitution et la toxicomanie.
Pourtant, contre toute attente, ces thèmes sont traités de façon très superficielle. Ce qui explique pourquoi Irwin Berwick évite d'aborder la psychologie de son héroïne principale, peu attachante par ailleurs. Indéniablement, la naïveté et la simplicité du film sont pour le moins touchantes.
En vérité, le scénario du film se résume à une succession de parties de jambes en l'air, de scènes de jalousie et de rebondissements les plus insensés. En résumé, si Kim est devenue aussi libertine en l'espace de quelques jours, c'est à cause de son petit ami qui l'a quittée.
Elle ne l'a donc pas supporté et décide de punir les hommes. Vous l'avez donc compris: Malibu High est un film profondément idiot. Paradoxalement, Malibu High se déguste comme un petit nanar sympathique, certes très médiocre (surtout au niveau de l'interprétation), mais qui se laisse regarder avec du pop corn et un certain plaisir coupable.
note: 02.5/20
note: 15/20