Refiler les transports aux Verts, c’est vraiment en vouloir aux Parisiens. Christophe Najdovski, élu par mégarde au Conseil de Paris avec la complicité active de Nathalie Fiasco-Morizet, la madone des métros qui a tout fait pour perdre et pour valoriser l’électorat bobo, concocte un plan anti particules fines. Entendons par là « anti-diesel » car nos Verts ont des œillères et sont toujours persuadés que le diesel est responsable de tous les maux de la planète. Pas le pollen, trop naturel pour être dangereux pour nos bronches et faire éternuer les allergiques, non. Pas non plus les centrales à charbon germaniques par vent d’est. Vous n’y pensez quand même pas, alors que c’est grâce aux Verts allemands que nos voisins Teutons ont dû se remettre au charbon. Enfin quoi ! Pas question non plus de faire la chasse aux particules fines dans le métro, comme ils ne le prennent jamais ils ne risquent pas d’être incommodés. Non, on vous le dit c’est le diesel.
Qu’importe qu’avec les normes actuellement en vigueur les véhicules de moins de 5 ans ne polluent quasiment pas, et qu’avec la norme 2013, ils ne polluent plus du tout. Certes, le renouvellement du parc automobile n’est pas assez rapide. Demandez donc à PSA et Renault ce qu’ils en pensent. Ils vous diront qu’ils ne demandent pas mieux que de vendre des véhicules propres, encore faut-il que les gens puissent les acquérir.
Or, le diesel est très souvent acheté par les professionnels car les véhicules sont chers et l’entretien est plus onéreux que pour les modèles à essence : la différence de dépense à la pompe ne rentabilise l'investissement qu’ à partir d’un kilométrage annuel conséquent. Donc : livreurs, artisans, taxis, commerciaux… Bref, ceux qui bossent et qui ont besoin de leur voiture tous les jours.
Adepte de la manière forte, Najdovski, professeur d’économie léniniste, qui ne comprend pas plus l’économie que l’écologie, et qui est surtout un collectiviste forcené, préconise la mise en oeuvre de la circulation alternée des véhicules avant même que le pic de pollution ne soit atteint. « Les textes réglementaires le permettent tout à fait », indique-t-il.
Selon cette approche préventive, la circulation alternée ne serait plus une mesure exceptionnelle, mais pourrait s'appliquer dix jours par an. Depuis sa création en 1996, elle a été mise en oeuvre deux fois à Paris et dans ses 22 communes limitrophes (en 1997 et en mars dernier). (Source les Echos). Il appartient au préfet de région de déclencher le plan « ville musée » et bien sûr d’y mettre les ressources adéquates : mobiliser la police qui ferait mieux de s’occuper des délinquants, bloquer des rues pour filtrer la circulation et bien sûr racketter les contrevenants. Que ces mesures inefficaces contre une pollution diesel inexistante aient déjà fait un fiasco complet partout où elles ont été mises en place (Grèce, Italie) ne les trouble pas. Pourquoi arrêter ce qui ne marche pas et qui coûte une fortune.
Car la région Ile-de-France devra supporter les coûts engendrés par la gratuité d'accès aux réseaux de bus, métros et autres trains de banlieue. Une facture de 4 millions d'euros par jour pour le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) contrôlé par cette collectivité et payé par le contribuable. S'y ajoute le coup d'accélérateur que Paris veut donner au plan de sortie des bus au diesel de la RATP (2020 au lieu de 2025). Un dossier financièrement compliqué, la région venant de renouveler une partie du parc avec des bus au biogaz. « Il ne faudrait pas faire croire aux gens qu'il suffit que la Ville de Paris décide pour que cela devienne réalité », pointe Pierre Serne, vice-président de la région IDF chargé des transports et vice-président du Stif. L'élu EELV, tout en jugeant le plan favorablement, rappelle que la Ville ne compte que 5 élus sur 29 au Stif.
De plus ces mesures frapperont tous les professionnels en faisant perdre à la moitié d’entre eux, chaque jour où ce sera mis en place, une journée de travail. Le contribuable devra-t-il les indemniser ? Ou bien Monsieur Najdovski prendra-t-il cela sur sa cassette personnelle ?
Mais la proposition la plus imbécile de toutes, c’est la gratuité d’un an de passe Navigo pour les Parisiens qui voudraient se séparer de leur véhicule diesel. Zut alors, moi j'en veux bien un à l'oeil, mais je n'ai qu'une voiture à essence (dont je ne me sers jamais dans Paris), c'est vraiment trop injuste. Et au fait, je vais demander à mon plombier, lorsqu’il livre des cumulus ou des chaudières, s’il est prêt à faire ça en métro !
2 - TANT QU’ON A LA SANTE !
Les socialistes qui n’aiment pas les riches veulent faire des économies sur les prestations santé. Ils vont donc limiter les remboursements de lunettes par les mutuelles (privées) à 450 euros en 2015, et les remboursements de dépassements d’honoraires des médecins spécialistes à 50 euros soit un peu moins de deux fois le tarif sécu qui est de 28 euros, contre 23 pour un généraliste. Ce qui veut dire une fois de plus que ce sont les classes moyennes qui vont trinquer, les assistés ayant tout à l’œil et les riches s’en fichant comme d’une guigne. Trouver un bon spécialiste pour 50 euros dans certaines branches comme précisément l’optique ou le dentaire, ou pire encore un bon cardiologue, relevant de la science-fiction, ils en seront réduits à aller chez les mauvais ou à payer de leur poche. Or, autant les lunettes en France sont deux fois trop chères et je comprends qu’il faille y mettre un terme, autant pour les médecins je doute fort que ce nouveau dispositif ne les amène à baisser leurs tarifs. 23 et 28 euros, c’est risible ! Le plombier du coin ausculte les tuyauteries pour nettement plus cher.
Ceci étant, grâce aux économies que feront les mutuelles, il va de soi qu’elles vont baisser leurs tarifs. Non ? Ah bon, c'est pas sûr !? Quelque chose m’échappe ? En revanche je ne vois pas bien où est l’économie pour la sécu puisque leur part de remboursement restera la même : de l’ordre de la nèfle.
3 - ENFUMAGE ET F.M.I.STERIE
Il paraît que Mitterrand consultait une voyante. Normal 1er, utilise la méthode Coué. Après avoir prévu le retournement de la courbe du chômage, il nous prévoit une croissance euphorique.
La différence avec Paul le Poulpe, c’est que, si ce dernier savait se cacher derrière un nuage d’encre, ses prévisions étaient justes. Normal 1er cache son incompétence derrière un écran de fumée, mais ses prévisions sont systématiquement fausses. Il a beau essayer de truquer les chiffres, l’arbrisseau vert ne peut pas cacher toute une forêt effeuillée.
On peut sans trop se tromper tabler sur une petite croissance de la zone euro. On peut admettre que cela va un peu profiter aux sociétés françaises qui exportent (si, si, il y en a encore, elles ont un sacré mérite), donc limiter les dégâts… Mais pour en profiter pleinement il faut que les entreprises françaises puissent restaurer leurs marges et investir avant que la croissance ne soit là, sinon elle ne profitera qu’aux autres. Or à coup d’impôts, taxes, entraves et en multipliant encore le nombre de fonctionnaires (avec un p), à coup de refus de limiter la dépense publique, à coup de haine du riche et de l’entrepreneur, à force de différer les réformes que tous les autres ont fait, ça va être coton. Si ladite reprise ne provient que de l’amélioration de quelques comptes sociaux, donc du pouvoir d’achat de quelques Français, ils ne consommeront que ce qui est disponible, à savoir des produits d’importation, et la reprise ne sera qu’un feu de paille. Qu’attendre de plus d’un gouvernement de paille ?
Mais bon, le FMI dirigé par l’inénarrable Virgule Lagarde-de-Guillemets lui donne raison. Du jour au lendemain, celle qui avait inventé la « rilance » est convaincue qu’il faut reprendre la course aux déficits publics et faire marcher la planche à billets qui doit être en train de rouiller. Curieuse volte-face. Ah, les beaux lendemains qui chantent, qui nous attendent là ! Bof, il suffira de faire une guéguerre à Poutine et tout rentrera dans l’ordre, déjà qu'Obama se prend pour Roosevelt…