Boko Haram, qui considère la femme comme un simple objet sexuel sans droit, enlève plus de deux cents adolescentes dans le dortoir d’une école pour en faire des putes livrées aux assoiffés de sang qui pourrissent le monde musulman en particulier et le monde entier en général. Que peut-on dire de ces individus à part qu’ils ont deux yeux, deux jambes, deux testicules comme les singes, et qu’ils n’ont pas de cerveau ? Peut-on avoir à leur encontre un autre sentiment que de vouloir leur disparition totale, leur effacement de la planète par n’importe quel moyen ? L’appartenance à une démocratie doit-elle nous conduire à considérer que ces « choses » sont des êtres humains méritant un jugement et qu’en conséquence souhaiter leur mise à mort est contraire aux bons sentiments démocratiques ? La peine de mort a été abolie pour les hommes, pas pour les animaux. Que doit-on privilégier ? Le refus de la mise à mort d’individus qui ont perdu le statut d’être humain ou la protection et la sauvegarde d’enfants innocents ? Cela pose le problème des limites relatives d’une morale quelle qu’elle soit. Souvenons-nous que la morale catholique a longtemps considéré la torture inquisitionnelle comme un parangon de vertu. De même, la Révolution française a choisi la terreur par la mise à mort de masse pour signature de sa moralité. La morale pacifiste franco-anglaise des années 1930 nous a conduit à la guerre la plus meurtrière que la Terre ait connue et qui a vu banalisé le bombardement des villes et des civils, comme Dresde ou Le Havre, avec le point d’orgue d’Hiroshima et de Nagasaki. Plus récemment, les armées occidentales ont bombardé les Serbes du Kosovo au nom de la sauvegarde de la population musulmane. Toute morale peut s’égarer dans des chemins condamnables. Il est des cas où l’application de principes considérés comme moraux vont à l’encontre du simple bon sens qui veut que certains actes soient totalement inacceptables et, donc, n’entrent plus dans le cadre des lois comportementales démocratiques ou simplement humanistes. Les assassins appartenant à Boko Haram ne méritent qu’un seul destin : leur éradication sans aucun jugement. Nous devons nous considérer en état de guerre contre cette secte sanguinaire et, dans une guerre, il n’y a qu’un but : faire disparaître l’ennemi. Boko Haram, comme le sida, doit disparaître totalement et par tous les moyens.