Si l'enquête menée par le médiateur du Parlement n'a pas permis d'attester que les responsables finlandais avaient conscience de la présence sur leur territoire de vols affrétés par l'Agence centrale du renseignement (CIA) pour procéder à des "restitutions", elle ne peut "donner aucune garantie", certaines informations relatives aux vols n'ayant pas été prises en compte car elles ne sont tout simplement plus disponibles.
"L'enquête finlandaise est un exemple classique de réaction trop faible et trop tardive. Les victimes des opérations de "restitution" et de détention secrète de la CIA doivent pouvoir bénéficier d'un recours effectif. Si le médiateur a travaillé dur pour faire la lumière sur cette affaire, le processus lancé par les autorités finlandaises n'est ni complet ni concluant, et prive les victimes potentielles de justice", a déclaré Susanna Mehtonen, juriste à Amnesty International Finlande.