Lors de notre visite à Pavie Macquin avec des amis suisses, nous avons pu déguster en plus de Pavie Macquin 2009 et 2010 commentés lundi dernier, deux millésimes ( 2009 et 2010) du château Berliquet.
Cette propriété de 9 hectares située entre les vignobles de Magdelaine (rattachée à Bel-Air Monange depuis le nouveau classement de 2012) et de Canon est plantée avec 70% de Merlot,25% de Cabernet franc, et 5% de Cabernet Sauvignon en cours de remplacement. Les sols et sous-sols sont moins riches en argile que sur d’autres propriétés de la côte. Les bancs de calcaire dur alternent avec des sables calcaires plus ou moins indurés «calcarénites », le bas du coteau est plus sableux (siliceux). Tout ceci concourt à élaborer des vins plus fins, plus délicats, plus élancés, et plus longilignes que ceux issus des propriétés où les argiles souvent puissantes sont dominantes.
Saint Emilion : Berliquet 2009
La robe est assez profonde de teinte sanguine, le nez ouvert et net évoque les cerises bien mûres, les épices douces, de légère notes réglissées et de truffes noires. La bouche est longiforme, avec des tannins mûrs enrobés par une chair de bon aloi et bien tramés dans un centre, assez richement doté tout en restant fin, élégant, assez pulpeux et fruité. La finale est très persistante, d’une bonne fraîcheur, allongée, veloutée, rehaussée de fruits bien mûrs, de notes épicées, et de légère réglisse. Note potentielle 16,5
Saint Emilion : Berliquet 2010
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine. L’olfaction est expressive et avenante, avec des arômes de cerises noires, de cassis, d’épices orientales, de fine réglisse, et une touche de violettes. L’attaque est veloutée, des tannins fins, élégants et mûrs, sont tramés serrés dans un corps fuselé et dense, délicatement charnu et très fruité. La finale est longue, étirée, fraîche, soutenue, avec des tannins un peu plus fermes et crayeux, soulignée par les séduisantes et intenses saveurs décelées à l’olfaction. Note potentielle 17