L’histoire : 18
février 2010. Le monde entier découvre à la une de tous les journaux les photos d’agents du Mossad israéliens pris en flagrant délit d’assassinat d’un responsable palestinien, un mois plus tôt à
Dubaï. Contre toute attente, ce sont les dirigeants du Mossad qui sont les plus surpris par cette révélation, sachant avec certitude que les responsables de l’opération ne font pas partie de
leurs rangs. Une enquête s’engage alors afin de découvrir les intentions de ces mystérieux assassins….
Mais que veut donc dire
«Kidon » ? - en hébreu c’est «baïonnette » et c’est le nom qui est donné au «service action » des services secrets israéliens (Mossad). Et c’est de là que part l’intrigue du
film. Une bande de petits truands sans grande envergure composée de Tomer Sisley, Bar Refaeli, Kev Adams, Lionel Abelanski et Shai Aviv font tourner en bourrique un Mossad qui finit pas y
perdre son latin… ou plutôt son hébreu : une véritable bande de "pieds nickelés".
C’est très amusant surtout si on arrive à prendre le film au 2èmeou même au
3ème degré. Se moquer du célébrissime Mossad est peu fréquent au cinéma israélien et Emmanuel Naccache, le
réalisateur, pour son deuxième film, a osé. Il a même réussi un recruter un casting très «bankable » : Tomer Sisley (dont je suis définitivement « accro »), Bar Refaeli
(mannequin israélien -plus belle femme du monde et ex-copine de Di Caprio pendant des années) dont il me semble que c’est la première prestation
cinématographique et qui sur son seul nom va attirer toute la gente masculine) et même le jeune Kev Adams (idole des teenagers qui n’a pas dû en revenir de la chance qui lui tombait
dessus).
Pour résumer, le film est drôle pour peu qu’on accepte l’autodérision sur le dos du plus célèbre service secret d’espionnage du monde.
Le film est passé a fait l'ouverture en avant-première au Festival du cinéma israélien en mars dernier et sera en salle le MERCREDI 14 MAI. Il apporte un souffle nouveau et
enfin plus léger à ce cinéma israélien qui depuis des années, nous offre des sujets difficiles à base de guerres et de soldats ou le cas échéant sur des sujets
« touchy-religieux » qui ne concernent en fait qu’une infime partie du monde juif.
Ravie de ce nouveau style (un peu folklo je l’avoue) mais qui bouscule enfin la gravité d'un cinéma qui a fini, avec le temps, par gagner ses lettres de noblesse au sein du cinéma
mondial.
Justinteresting a aimé. J’ai eu souvent le sourire (parfois même j’ai ri de bon cœur) parce que (c’est vrai) je connais bien cette
culture israélienne.
A vous de décider si vous y irez le voir mercredi prochain dans les salles parisiennes.