Penny Dreadful // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Showtime se lance dans l’histoire de Victor Frankenstein avec Penny Dreadful et je dois avouer que j’ai trouvé ça particulièrement mystérieux et excitant. Ce
premier épisode est tout ce que je peux attendre d’une série de ce genre là, elle est à la fois voluptueuse, somptueuse mais aussi mystérieuse. Il y a tout un tas de mystères qui sont dévoilés
tout au long de ce premier épisode et tant de questions posées. John Logan (Skyfall, Sweeney Todd) nous propose une vraie fable victorienne. On
retrouve l’ambiance de cette époque. De plus, chez les personnages il y a un certain sens de l’élégance. On sent que l’on veut nous séduire, mais pas nécessairement à tout prix. John
Logan nous propose donc de suivre tout au long de ce premier épisode une histoire, comme si elle nous était contée par quelqu’un d’autre. Les personnages ont tous un truc à cacher mais
sont tous passionnants. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un épisode qui ne me donnait pas envie d’en voir encore plus. Au fond, Penny Dreadful séduit d’emblée mais il faut bien
avouer que son casting est très solide lui aussi. Se payant les services d’actrices comme Eva Green (300 la naissance d’un empire) ou Billie
Piper (Journal Intime d’une Call Girl) dans des rôles assez sensuels.
Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de
cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la
population...
Ethan Chandler (le personnage de Josh Hartnett) se retrouve donc plongé au milieu de toutes ces petites histoires grâce à la puissante et hypnotique Vanessa Ives (incarnée par Eva Green). Il y a quelque chose d’assez pétillant dans la relation entre ces deux personnages. Je pense notamment à la fameuse scène des cartes mais pas seulement. Il y a un jeu de regard mais il faut bien avouer que la mise en scène de Sam Mendes (Skyfall) y est pour beaucoup. Il donne énormément de volupté aux décors. On sent que tout est grandiose et l’on n’a pas l’impression que la série manque de moyens (en tout cas, Showtime a dû sortir le chéquier). Pour le moment ce premier épisode a piqué ma curiosité et j’ai surtout hâte de voir la suite. J’étais septique avant de débuter ce premier épisode. Disons que j’avais peur que la série ne sache pas réellement comment s’y prendre pour nous surprendre et surtout nous donner envie de rester mais forcé de constater que le résultat est bel et bien là. Surtout que de la part de John Logan, on pourrait presque retrouver le côté innocent de Hugo Cabret (qu’il avait scénarisé) et le côté glauque et sale du Londres de Sweeney Todd (qu’il avait également écrit).
Note : 8/10. En bref, un très solide premier épisode plongeant avec ferveur le téléspectateur dans l’univers de Penny Dreadful.