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Critiques Séries : Penny Dreadful. Saison 1. Pilot.

Publié le 11 mai 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Penny Dreadful // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Showtime se lance dans l’histoire de Victor Frankenstein avec Penny Dreadful et je dois avouer que j’ai trouvé ça particulièrement mystérieux et excitant. Ce premier épisode est tout ce que je peux attendre d’une série de ce genre là, elle est à la fois voluptueuse, somptueuse mais aussi mystérieuse. Il y a tout un tas de mystères qui sont dévoilés tout au long de ce premier épisode et tant de questions posées. John Logan (Skyfall, Sweeney Todd) nous propose une vraie fable victorienne. On retrouve l’ambiance de cette époque. De plus, chez les personnages il y a un certain sens de l’élégance. On sent que l’on veut nous séduire, mais pas nécessairement à tout prix. John Logan nous propose donc de suivre tout au long de ce premier épisode une histoire, comme si elle nous était contée par quelqu’un d’autre. Les personnages ont tous un truc à cacher mais sont tous passionnants. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un épisode qui ne me donnait pas envie d’en voir encore plus. Au fond, Penny Dreadful séduit d’emblée mais il faut bien avouer que son casting est très solide lui aussi. Se payant les services d’actrices comme Eva Green (300 la naissance d’un empire) ou Billie Piper (Journal Intime d’une Call Girl) dans des rôles assez sensuels.
Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population...

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Car ces deux actrices savent très bien s’y prendre avec la sensualité. Je trouve presque que Penny Dreadful est une série très divergente. Elle joue à la fois la carte de la sensualité mais aussi la carte du mystère avec scènes particulièrement dégoutantes à l’appui. Car oui, des corps en putréfaction ce n’est pas vraiment tout ce dont je pourrais rêver à contempler. Mais il y a de la suite dans les années et puis petit à petit, cet épisode nous conduit à sa conclusion (la naissance de la créature de Victor Frankestein). Côté casting masculin, il y a là aussi des choix plutôt judicieux. Que cela soit Josh Hartnett (Pearl Harbor) que l’on n’avait pas vu sur le devant de la scène depuis un sacré bout de temps, Harry Treadaway (Meadowlands, La cité de l’ombre) et l’ancien James Bond Timothy Dalton (pour ce dernier, la boucle est bouclée puisque John Logan est scénariste de Skyfall et des deux James Bond à venir). Mais Penny Dreadful ne se concentre bien évidemment pas que sur la créature de Frankenstein. Il y a d’autres mystères, notamment avec ce corps découpé sur lequel on peut retrouver des symboles étranges qui sont sensés nous mener vers un mystère encore plus grand.
Ethan Chandler (le personnage de Josh Hartnett) se retrouve donc plongé au milieu de toutes ces petites histoires grâce à la puissante et hypnotique Vanessa Ives (incarnée par Eva Green). Il y a quelque chose d’assez pétillant dans la relation entre ces deux personnages. Je pense notamment à la fameuse scène des cartes mais pas seulement. Il y a un jeu de regard mais il faut bien avouer que la mise en scène de Sam Mendes (Skyfall) y est pour beaucoup. Il donne énormément de volupté aux décors. On sent que tout est grandiose et l’on n’a pas l’impression que la série manque de moyens (en tout cas, Showtime a dû sortir le chéquier). Pour le moment ce premier épisode a piqué ma curiosité et j’ai surtout hâte de voir la suite. J’étais septique avant de débuter ce premier épisode. Disons que j’avais peur que la série ne sache pas réellement comment s’y prendre pour nous surprendre et surtout nous donner envie de rester mais forcé de constater que le résultat est bel et bien là. Surtout que de la part de John Logan, on pourrait presque retrouver le côté innocent de Hugo Cabret (qu’il avait scénarisé) et le côté glauque et sale du Londres de Sweeney Todd (qu’il avait également écrit).
Note : 8/10. En bref, un très solide premier épisode plongeant avec ferveur le téléspectateur dans l’univers de Penny Dreadful.


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