Crisis // Saison 1. Episode 8. How Far Would You Go.
Quand Crisis avait débuté je dois avouer que je n’en attendais pas grand chose. C’était un projet qui me donnait envie (notamment car c’était créé par Rand
Ravich) et puis rapidement le pilote m’a complètement refroidi. Un vrai glaçon. Mais petit à petit et après énormément d’épisode laborieux, la série a étrangement su renouveler le genre.
Du coup, depuis l’épisode précédent j’ai l’impression de voir une autre série, beaucoup plus efficace et surtout intéressante. En mettant un peu moins en avant les enfants kidnappés la série
gagne forcément des points. Les enfants devaient forcément être un peu plus malin que les autres, notamment en écoutant les conversations téléphoniques des malfrats ou encore en tentant de
s’évader comme il se doit. Les deux intrigues de l’épisode vont tomber sur un os. Forcément, il reste encore 5 épisodes avant la fin de la saison et tout ne peut donc pas s’achever tout de suite.
Mais je dois avouer que c’est une très bonne idée que de mettre en scène les enfants de la série. Ils sont les personnages les plus importants et ce sont eux les maitres de l’histoire (mine de
rien, sans eux les kidnappeurs ne pourraient pas avoir ce qu’ils veulent et les agents du FBI ne serviraient pas à grand chose puisqu’il n’y aurait pas d’enfants à chercher).
« How Far Would You Go » est donc un épisode assez rythmé. Pas seulement pour les enfants mais également pour l’intensité qu’il y a dans le face à face entre Meg et
Dunn. C’était une très belle scène, notamment car Gillian Anderson se donne corps et âme. La voir émouvante comme ça c’était très différent de ce que l’on a l’habitude de voir
avec elle ces derniers trempe en télévision. En effet, Crisis exploite donc ce que Hannibal ou encore The Fall n’ont pas exploité chez elle :
l’émotion. En plus d’être quelque chose de particulièrement émouvant (j’ai presque eu une larme à l’oeil), la confrontation avec Dunn était logique et bien menée. Cela permet de creuser un peu
plus les personnages et leur utilité dans la série. Surtout Meg. Cette dernière n’a pas toujours su prouver à quel point elle peut être quelqu’un d’intéressant. Elle a eu beau fricoter avec le
directeur de la CIA, ce n’était pas suffisant à mon goût pour en faire un personnage important à mes yeux. Dunn et Finley se retrouvent quant à eux séparés. Les deux intrigues avaient plus ou
moins le même fût mais fonctionnaient très bien grâce à un rythme de croisière assez forcené. Crisis ne laisse donc pas trop de temps au téléspectateur pour s’ennuyer.
Note : 6/10. En bref, le meilleur épisode de Crisis jusque là. Efficace et rythmé.
A noter : Crisis a été annulée par NBC après une saison.