Le doigt rivé à l'écran de son iPhone, Marie envoie vers la gauche ou vers la droite les photos des célibataires inscrits sur Tinder - Tinder Inc. à 2 kilomètres à la ronde.
Gauche, s'il est écarté, droite, s'il lui plaît. En face, si le jugement est réciproque, l'application ouvre une fenêtre de tchat.
Cette Parisienne de 32 ans, qui utilise depuis deux mois cette application gratuite, compte à son actif quatre rendez-vous "pour aller boire un verre et discuter".
"Je n'aime pas passer des heures à éplucher les profils sur les sites de rencontres. Au bout d'un moment, tu as l'impression que tout le monde se ressemble. Là, t'as le côté ludique et c'est instantané", témoigne-t-elle.
"Très vite, tu vois si ça colle ou pas. Ca simplifie les étapes et il y a moins de pression", ajoute Marie qui prévient que ce "petit jeu" rend "accro" : "ça amuse beaucoup les copines qui veulent jouer à Tinder. Tu peux passer un après-midi à faire +oui ou non+, juste pour jouer".
Lancé fin 2012 par un jeune Américain, Tinder, qui ne communique pas son nombre d'utilisateurs, aspire les informations de base (âge, ville de résidence, goûts et amis communs) depuis le compte Facebook de l'utilisateur lors de son inscription.