« Le fait que le prix Pulitzer ait été attribué aux journalistes qui ont révélé l’affaire Snowden est le symbole de la crise de la presse car Snowden est un traître à la démocratie. » (Philippe Val)
Ces propos, que Philippe Val aurait tenus à l’occasion d’une rencontre avec Les Amis du Crif, le Conseil représentatif des institutions juives de France, selon Rue89, sont d’une gravité exceptionnelle, et suffisent à eux seuls à le classer à l’extrême droite de l’échiquier politique. Car on ne saurait ignorer la personnalité, l’histoire et le statut de celui qui les a proférés.
Ma rancune tenace à l’égard de celui qui a tant contribué à museler la liberté d’expression en France, en virant tous les humoristes ou les journalistes qui ont osé faire preuve de trop de liberté d’expression, que ce soit à Charlie Hebdo ou sur l’antenne de France Inter, ne sont pas là pour arranger les choses. Je connais, pour suivre ce quidam depuis des années, la façon très particulière qu’à ce Monsieur Val de gérer son petit personnel…. Aussi n’ai-je pas été très étonné de pareille bêtise, et de pareille atteinte au jugement de ces pairs. Car oui, Monsieur Val, hélas et cela en dit long, est journaliste. Pourtant, Wikipédia le présente comme humoriste. Force est de constater qu’ il ne fait plus rire grand monde… Et je ne suis probablement pas le seul à me réjouir de son départ de France Inter. Qu’il dégage : il fait honte à son métier, qui est avant toute chose de rechercher la vérité. Et de cela, Snowden quant à lui n’a pas démérité, qui a bien plus apporté à la démocratie, pour sûr, que ce Val là, qui restera un pauvre plouc au regard de l’histoire.
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