La fin programmée des chambres consulaires , en Languedoc-Roussillon et ailleurs !

Publié le 10 mai 2014 par Michelsanto
 

Très bon article de Gerard Borras !  Pas de complaisance dans ce jugement, pour ceux qui pourraient croire  aux liens qui nous unissent de l'époque où il présidait l'Union patronale de 34, ou , un peu plus tard, la CCI de Montpellier, quand j'assumais mes fontions de DGA à la Région Languedoc-Roussillon ... Non, son diagnostic est imparable ! Déjà, en 1990 , la division du monde des entreprises en trois filières institutionnelles différentes : Chambres des Métiers, CCI et professions libérales , et leur dispersion en de multiples chapelles administratives départementales étaient relevées ! Qui m'entendait alors quand je proposais une seule structure départementale, avec des aides à l'appui ... Personne ! Comment pouvait-on justifier alors des services aux entreprises gérés de manière aussi cloisonnés, quand ils ne l'étaient pas dans la concurrence institutionnelle la plus absurde ?

À présent, la situation est encore plus inconfortable avec le développement des régions, des communautés d'agglomération et des futures métropoles. Aux compétences économiques étendues, et avec des moyens financiers que ces organismes n'auront jamais, ces collectivité territoriales et intercommunalités, ont déjà " avalés " une part  considérable du champ couvert par ces institutions patronales ; et leur potentiel d'expansion est considérable . Un phénomène renforcé par la fin du monopole administratif et technique qui leur était de fait accordé dans la gestion des ports, aéroports et zones d'activités économiques. Le droit de la concurrence communautaire est en effet passé par là !

Devant ces réalités, la seule issue, pour elles, et leur seule utilité , serait de revenir  à leur vocation d'origine d'instances de représentation et de consultation ... Seulement ! Et ce serait déjà beaucoup ... Mais à la condition toutefois qu'elles se bougent, et vite !

Très bon article de Gerard Borras !  Pas de complaisance dans ce jugement, pour ceux qui pourraient croire en tout cas aux liens qui nous unissent de l'époque où il présidait l'Union Patronale de 34, ou , un plus tard, la CCI de Montpellier, quand j'assumais mes fontions de DGA à la Région Languedoc-Roussillon ... Non, son diagnostic est imparable ! Déjà, en 1990 , la division du monde des entreprises en trois filières institutionnelles différentes : Chambres des Métiers, CCI et professions libérales , et leur dispersion en de multiples chapelles administratives départementales, étaient relevées ! Qui m'entendait alors quand je proposais une seule structure départementale, avec des aides à l'appui ... Personne ! Comment pouvait-on justifier alors des services aux entreprises gérés de manière aussi cloisonnés, quand ils ne l'étaient pas dans la concurrence institutionnelle la plus absurde ?

À présent, la situation est encore plus inconfortable avec le développement des communautés d'agglomération et des futures métropoles. Auc compétences économiques larges, et avec des moyens financiers que ces organismes n'auront jamais, ces intercommunalités, ont déjà " avalés " une part  considérable du champ couvert par ces institutions patronales, et leur potentiel d'expansion est considérable . Un phénomène renforcé par la fin du monopole administratif et technique qui leur était de fait accordé dans la gestion des ports, aéroports et zones d'activités économiques. Le droit de la concurrence communautaire est passé par là !

Devant ces réalités, la seule issue, pour elles, et leur seule utilité , serait de revenir  à leur vocation d'origine d'instances de représentation et de consultation ... Seulement ! Mais ce serait déjà beaucoup. Mais à la condition toutefois qu'elles se bougent. 

On ne peut pas , en effet , au plan national, faire le procès aux politiques de ne rien faire pour diminuer le coût de notre système institutionnel et politique, et constater que les socio professionnels, au niveau départemental et régional, ne font rien pour rendre plus cohérent et plus efficient les structures qu'ils " gouvernent " ... 

De quoi s'interroger sur la capacité réelle de ces chefs d'entreprises  à gérer des institutions consulaires selon les mêmes critères de gestion en vigueur dans leurs entreprises. Ou peut-être malheuresement constater que le vertige de petits pouvoirs locaux anihilerait chez ceux qui les occupent tout esprit ...d'entreprise . En ce cas, qu'ils ne s'étonnent pas si un jour la redistribution des pouvoirs entre eux, l'Etat et les communautés d'agglomération se fait sans eux ! Elle a déjà bien commencé, et elle va s'accélérer ...

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Article de Gérard Borras dans la #gazette de Montpellier !