Pourquoi ne pas être fou et imaginer une improbable histoire qui se déroulerait entre d’improbables personnages, dans un décor encore plus improbable lors d’un moment historique absolument improbable!
Cette histoire ne saurait que s’articuler autour d’une trame tout aussi improbable mais il faudrait quand même revenir à une certaine réalité pour tirer une éventuelle leçon ou une simple morale.
Je me lâche sans filet, en m’attendant à toutes les critiques et à toutes les attaques!
Mais quand je vois que certains écrivent et éditent, en gaspillant des tonnes de papier, en détruisant des milliers d’arbres et en nous faisant en plus payer leur improbable littérature, je me dis pourquoi pas moi …J’ai le droit de m’amuser : je ne gaspille ppas de papier, je ne détruis pas d’arbres, je ne fais payer personne et je n’ai aucune prétention, à part celle de m’amuser!
Je me lance donc…
D’abord, je vous présente les personnages principaux que j’ai l’intention de mettre en situation.
Tout d’abord, Si L’Manchot. Non pas l’animal, mais un être humain comme vous et moi mais qui tient beaucoup du manchot, cet oiseau bizarre qui vit dans les glaces de l’Antarctique.
En effet, le Manchot est quelqu’un de très calme, de très posé, qui ne s’énerve jamais et qui la spécificité de à mettre en veille certaines fonctions non essentielles quand sa survie exige cet abandon.
Des Manchots, on en trouve partout, dans toutes les couches de la société, dans toutes les organisations. Vous pourrez donc situer le Manchot de mon histoire là où oïl vous plaira et le faire vivre là où il vous siéra.
Le deuxième protagoniste sera M. Rhinocéros. D’apparence balourde et maladroite, il semble n’avoir aucune finesse ni la moindre subtilité. Mais en fait, il est capable de relever la moindre faille chez son interlocuteur et une fois cette brèche décelée, il s’engouffre dedans et finit par obtenir tout ce qu’il veut.
Bien que moins rare parmi ses congénères humains, M. Rhinocéros est une espèce relativement courante : il suffit de bien observer autour de soi pour en découvrir des spécimens un peu partout. En arabe, il existe une formule qui qualifie de manière très exacte la “manière de faire de M. Rhinocéros : c’est “habel terba7″, c’est-à-dire “fais le débile, tu réussiras”.
Troisième protagoniste de ce conte, de cette fable ou tout simplement de cette histoire, Khoya Dromadaire n’est pas le moins intéressant.
Énorme travailleur, il n’a pas d’autre ambition que de qu’accumuler les richesses, les biens en général, des terrains, des immeubles, des fermes! Il n’a qu’une idée en tête : s’enrichir, mais sans aucune ambition pour l’utilisation de cette richesse.
Pour cela, il n’hésite de rien, n’a aucun scrupule et rien ne peut l’arrêter quand il a décider de s’approprier quelque chose. Redoutable homme d’affaires, il vaut mieux ne pas avoir à lui ni faire des affaires avec lui.
Autour des personnages centraux de cette improbable histoire, on aura l’occasion de voir évoluer des personnages secondaires.
En premier lieu, le plus important parce qu’il est omniprésent et surtout terriblement envahissant, nous aurons affaire à Si Boulahya, le barbu. Nouveau arrivé dans le monde religieux, il veut rattraper le temps perdu à boire, à courir les filles, à essayer de tomber sur le tiercé.
Si Boulahya s’est rangé, il a pris femmes, le “S” est essentiel puisqu’il en sous son toit trois femmes qui s’occupent de sa personne : la fille de ses voisins, vers laquelle il lorgnait depuis sa puberté, sa cousine dont le père est installé en Italie et qui pourrait toujours lui trouver le moyen d’immigrer un jour et surtout Khadouj, la veuve propriétaire entre autre de l’immeuble où il loge. Après tout, il ne fait que suivre la voie tracée par le Prophète : il en est intimement et profondément convaincu.
Autre personnage qui va apparaitre dans cette improbable histoire et dont je suis incapable de prévoir le rôle exact et le comportement éventuel : il s’agit du militant Abou El Yasar, ancien gauchiste converti dans l’écologie matinée de droits de l’homme.
Cet ancien professeur de sciences naturelles, ex-syndicaliste, ex-militant de la gauche maoïste qui a gouté au passage à la mouvance islamique est revenu de toutes ses illusions et se contente maintenant d’admirer les petites fleurs dans les près et les petits oiseaux qui font cui-cui! Tant il parle, c’est pour vilipender la mal-bouffe et les voitures qui polluent : il sait de quoi il parle, il à sa carte-fidélité chez le fast-food du quartier et il roule dans une R12 préhistorique.
Son autre sujet de conversation préféré, ce sont les droits de l’homme bafoués au Tibet et la situation des femmes en Afghanistan. N’ayant pas pu régler les problèmes de ses compatriotes, il a fait un transfert sur ces deux régions lointaines qu’il a du mal à situer sur une carte.
Le dernier personnage qui passera dans notre histoire sera le plus mystérieux, le plus intellectuel et peut-être le plus dangereux ; il représente un synthèse entre le “sachant”, pas le savant, non mais celui le savoir et non la science, et le “potant” celui qui a le pouvoir! Il sait et il peut : personne n’a donc la capacité de s’opposer à lui; Mais il n’intervient pas à tort et travers : au contraire L’FQIH L’AREF n’agit qu’à coup sûr, pour éliminer définitivement un adversaire qui le gêne, sans que jamais on puisse mettre en cause sa responsabilité, pour régler à son profit une quelqconque affaire dont les bénéfices ou les avantages seront énormes sans que jamais un doute plane sur son intervention. L’FQUIH est l’homme de l’ombre par excellence.
Vous avez remarquez que les personnages que j’ai mis en place sont tous des hommes : mais c’est juste par commodité. Chacun d’eux peut très bien appartenir au genre féminin, cela ne changera absolument rien à son profil, à son comportement et à ses objectifs.
A SUIVRE……