Grâce à ces perfides anglo-saxons, les chinois nous envient.
A l'origine, pas une loi mais un simple accord de branche. Et les anglo-saxons de se gausser de ces fainéants de français qui, au passage, bossent plus qu'eux selon l'OCDE. A noter que cette mesure n’est pas sans précédent : le ministère allemand du Travail et Volkswagen sont récemment convenus de limites similaires.
Ce qui est plus curieux, c’est l’inexactitude grossière de la couverture médiatique, qui, fidèle à une longue tradition, décrit les Français comme des snobs décadents et des parasites rétrogrades, et oppose l’effet paralysant de la protection sociale au dynamisme du capitalisme à l’américaine.
Bien sûr, les même journaux anglo-saxons publient à longueur d'année des articles sur le stress, la nécessité de déconnecter, de prendre du recul, de méditer, de débrancher...
Du coup, la nouvelle est parue dans les journaux chinois qui nous ont immédiatement envié. Plus tard, le quotidien réputé Xinjing Bao a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une loi mais seulement d’un accord professionnel. “Les médias anglais ont colporté une fausse nouvelle, soit à cause d’un problème de compréhension linguistique, soit pour se moquer de la fainéantise des Français”, a souligné le journal.
Dolce vita... la traduction a bon dos !