Cheap Satanism organise, le Café Central accueille, l'horaire prédit Alex June: 21:30 - LEM: 22:30- deejay set Les Passeuses/Kika pour finir la nuit.
Tu sais que le planning ne sera pas respecté, comme, vers 21:00, le troquet est relativement désert, le bar sera d'accès aisé, deux ou trois mousses en attendant le set
d'Alex June.
Alejandra Felmer: artista visual de “corazón”, estudió Arte en la Finis y Arcis (Santiago de Chile) que no terminó porque decidió viajar. Además, canta (tuvo una banda llamada Babysitters con quienes tocaron en Chile, Francia y Alemania) y de hecho, se encuentra armando un proyecto como solista.
Elle s'établit à Paris.
Son projet solisto = Alex June.
Un full album version vinyl ou CD, ' Big Bang'.
Genre: Arty Electropop.
Les InRocks... on aime ses chansons qui font des bulles sous la glace...
Sur scène, Alejandra, ses synthés ( analogique monophique portable et synthé à touches), sa voix sucrée et Charles à l'electronic drumming pour assurer les beats caoutchouteux.
'Mortal Soldier' ouvre, de la synth pop tonique, affublée de vocalises aux consonances Moyen- Orient sur fond de plastic drumming et de cheap bleeps, époque Moroder.
Délicieusement pétillant!
Même scénario sucré avec la suivante' Hacia el final' avec de jolis effets vocaux ne dissimulant guère son passé de soprano.
Quelques comparaisons pas niaises: Grimes, Lykke Li et, vocalement, le timbre enfantin de Sarah Assbring alias El Perro del Mar.
'Scorpion', un mini-drame galactique psalmodié en français, précède l'alternative hit ' Golden boy', a broken heart song aux saveurs kitsch, qui n'est pas sans nous rappeler le meilleur de Air ( 'Moon Safari').
Un nouveau berlingot acidulé, coloris rose, stries blanches, 'Soul Mates', voit deux ou trois gamines se trémousser face au duo qui entame 'Alaviksertaxz ',une langue imaginaire moins rébarbative que le kobaïen créé par Christian Vander.
'Pink dark bird' et l'incandescente et super dansante rengaine 'Full Moon' mettent fin à ce concert qui nous a laissé un goût de trop peu.
L'essaim de jeunes filles en fleur ayant envahi le dancefloor implore un rappel, Alex June nous refait 'Alaviksertaxz'.
T'avais dans l'idée de t'éclipser, LEM que tu avais vu il y a bien longtemps lors d'une Cheap Thrills Night ne t'avait pas laissé un souvenir impérissable lorsque, soudain, une apparition, Yves Hoegaerden!
Faut rester poli, un verre ne se refuse pas, un second suit, Yves te narre sa soirée au DNA, ( Lebanon Hanover), de fil en aiguille les chopes et blanches défilent, tu prêtes une oreille distraite à LEM dont les sonorités 2014 paraissent moins creuses, un excellent guitariste/bassiste ( Wilf Plum au pédigrée pas con: Dog Faced Hermans, The Ex Orkest, De Kift, Donkey, Rhythm Activism, Jackdaw with Crowbar...) et aux claviers Miss Cha ( Baby Fire e.a.).
L'electro pop bricolé d'antan ( un passé de Brochettes) se gonfle de solides sonorités dark wave/ postpunk ayant le don de faire bouger la nombreuse assemblée, on regrettera toutefois le côté Indochine de certaines compositions.
Trop de monde au Central, une dernière au DNA?
Ja!
Grave erreur!