genre: film d'animation
Année: 1998
Durée: 1h30
l'histoire: Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.
La critique d'Alice In Oliver:
Avec 1001 Pattes, réalisé par Andrew Stanton et John Lasseter , et produit par Walt Disney Pictures en 1998, Pixar se démarque déjà par son son style et son savoir-faire. A l'époque, Pixar en est encore à ses balbutiements puisque 1001 Pattes constitue son second long-métrage d'animation.
Néanmoins, au niveau des voix françaises et américaines, on trouve déjà la présence de noms très connus, entre autres, Kevin Spacey (pour le doublage américain) et Henri Guybet (pour le doublage français). A l'époque de sa sortie, 1001 Pattes est déjà en concurrence avec Fourmiz, produit et réalisé par les studios Dreamworks.
Comme son nom l'indique, Fourmiz se concentre lui aussi sur une communauté d'insectes. Reste à savoir si 1001 Pattes lui est ou non supérieur. C'est mal connaître Andrew Stanton et John Lasseter, véritables bourreaux de travail. Pour eux, chaque séquence, chaque idée doit être pensée, analysée et retravaillée. Le scénario est donc modifié plusieurs fois et nous plonge dans un univers à part entière.
Que les choses soient claires: 1001 Pattes est un véritable enchantement et se révèle largement supérieur à Fourmiz.
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes de l'histoire. Attention, SPOILERS ! Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses.
Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.
A la base, le projet de réaliser 1001 Pattes remonte à 1994. Il aura donc fallu quatre années pour écrire et concevoir ce film d'animation. Comme je l'ai déjà souligné, 1001 Pattes est largement supérieur à Fourmiz. Mieux encore, le film produit par Pixar explose le derche au long-métrage réalisé par Dreamworks et ce, dans ses moindres détails. Déjà, graphiquement, rien à redire.
Chaque image, chaque insecte et chaque détail semblent avoir été visionnés plusieurs fois. Surtout, chaque élément se retrouve associé à une histoire concrète et à des personnages attachants.
Chez Pixar, chaque protagoniste (même les protagonistes secondaires) joue un rôle important et possède une personnalité qui lui est propre. Ainsi, 1001 Pattes nous plonge dans une société hiérarchique et parfaitement organisée dans laquelle chaque insecte vient apporter sa pierre à l'édifice.
Impossible de ne pas y voir ici la critique du modèle capitaliste avec ses castes et ses luttes pour le pouvoir. En résumé, le monde des fourmis ressemble à s'y méprendre à celui des humains. De ce fait, on s'identifie facilement aux personnages.
Ensuite, le film propose plusieurs séquences à couper le souffle. C'est par exemple le cas des séquences aériennes. Enfin, Pixar n'oublie jamais à qui il s'adresse prioritairement, donc au jeune public, qui devrait logiquement se régaler devant cette aventure riche en rebondissements. Du tout bon, donc !
Note: 16/20