Il découvre le théâtre où il est un rare homme parmi des femmes, Antonioni qui le bouleverse, Godard et Warhol. Le premier film qu'il tourne en 1963 avec un très jeune Bobby De Niro (éppelé par erreur au générique Robert Denero) ne sortira que 6 ans plus tard.
Il se fait la main avec de nombreux courts-métrage et attire l'attention.
Avec le but avoué de devenir le Godard d'Amérique, De Palma tourne Greetings en 1968, Hi, Mom en 1970 (les deux avec De Niro) et Murder a la Mod. Chacun de ses films ose de la déconstruction narrative traditionnelle, du montage coupé sec et de l'intertexualité. Tel que Godard le fait.
Les films récoltent un bon succès d'estime et Greetings atteint même le million ce qui le place parmi les réalisateurs sur lequel on peut compter pour faire un peu d'argent. Hollywood l'amène sur ses plages.
Il y travaille avec l'une de ses idoles Orson Welles mais aussi avec l'acteur Tom Smothers qui n'aime pas beaucoup les idées de ce jeunot de réalisateur de 30 ans. De Palma est limogé et c'est le studio qui complète son premier film Californien. Laissant un goût amer au réalisateur qui ne travaillera plus pour les grands studios avant longtemps. Le film tourné en 1970 ne sort que 2 ans plus tard, sans publicité et est vite retiré du marché.
De Palma, inspiré par l'histoire des soeurs Krivoshlyapova, se concentre alors sur l'histoire d'horreur Hitchcockienne de deux soeurs siamoises séparées à la naissance dont l'une d'elle est suspectée de meurtre dans Sisters. Le film, un premier thriller alors que les efforts d'avant versaient dans la comédie, est un succès pour Brian. Margot Kidder est alors son amoureuse. De Palma aura toujours un faible pour ses actrices.
Il ose alors une adaptation du narrativement compliqué The Demolished Man, livre d'enquête mais aussi de science-fiction qui deviendra The Fury mais aussi qu'on retrouvera dans Minortiy Report de Spielberg des années plus tard.
Home Movies est plus ou moins un échec, réutilise Kirk Douglas, et reprend les thème du voyeurisme si cher à De Palma. Dressed to Kill, lancé la même année, est un thriller érotique fort réussit qui évoque à la fois Hitchcock et la violence des films d'horreur d'Italie du début des années 80. Liv Ullman devant jouer l'un des personnages, refuse en raison de la violence. Nancy Allen, devient l'épouse de De Palma.
Blow Out est un clin d'oeil évident au Blow Up d'Antonioni, où l'oreille de Travolta prend la place de l'oeil de David Hemmings, et un rappel clair de l'incident de Chappaquiddick impliquant Ted Kennedy. Un bon succès sombre également.
Snake Eyes, tourné à Montréal, endroit où on le voit régulièrement séjourner pendant le Festival des Films du Monde, est un succès moyen tandis que Mission to Mars, tourné aussi au Canada, est un succès sous la tutelle de Disney.
Redacted, tourné en 2007, est une sorte de reprise malsaine de Casualties of War, mais cette fois inspirée d'un incident similaire s'étant déroulé en Irak.
Passion, lancé il y a 2 ans est une reprise d'un film d'Alain Corneau qui semble mettre en scène des fantasmes de vieux libidineux.
Quand je veux revisiter l'esthétique des années 70, années dont j'en ai connue 8 bien franches, je revisite le cinéma de Brian à cette époque.
Il y a 46 ans De Palma lançait son tout premier film (un court-métrage) en salles a New York.