New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episode 21. Post-Mortem Blues.
Alors que la série n’est toujours pas renouvelée pour une saison 16, je dois avouer que je commence à m’impatienter. J’aime tellement cette série policière que je serais tout de même très déçu de
la voir partir à la fin de la saison. Mais de toute façon, la série partirait haut les mains tant la qualité de cette saison 15 est au rendez-vous. La série a su développer une intrigue
feuilletonnante particulièrement prenante autour de Williams Lewis. A l’issue de l’épisode précédent, ce dernier se suicidait sous les yeux d’Olivia après une petite partie de roulette russe. Je
dois avouer que cette scène était assez choquante mais entre complètement dans la logique de cette intrigue et de la saison. C’est une saison beaucoup plus sombre que SVU nous a
délivré cette année et Lewis faisait partie des meilleures idées (en plus de l’ajout de Murphy). Ce nouvel épisode reprend là où l’on avait laissé la série dans l’épisode précédent : au moment du
suicide de Lewis. Il y a donc une enquête afin de savoir ce qu’il s’est réellement passer et le témoin le plus fiable c’est la petite fille qui était là et qui va certes corroborer certains
propos d’Olivia mais elle va aussi dire qu’Olivia n’a jamais crié, qu’elle était complètement silencieuse.
Il faut dire qu’en plus d’avoir été au bord de se faire pipi dessus à l’idée de mourir, le personnage a pris pas mal de choses dans la tête depuis le début de la saison à cause de Lewis. C’est un
vrai cauchemar cet homme tout de même. On le met derrière les barreaux et ensuite lors de son procès il fait vivre un enfer à Olivia (il aurait même pu s’en sortir sans problème) et puis ensuite
il s’évade afin de faire payer une nouvelle fois à Olivia. La série ressasse donc ici quelque chose sans arrêt mais j’ai trouvé le tout assez jouissif mine de rien. L’enquête permet donc
d’enchainer les questions / réponses. La manière dont la carrière d’Olivia est plus ou moins remise en cause est sacrément efficace. On a donc droit au retour d’Et Tucker par exemple (toujours
incarné par Robert John Burke) mais l’on a aussi le procécuteur Derek Strauss incarné par Greg Germann (Ally McBeal) qui débarque afin d’en
mettre plein la tête à Olivia. On sent qu’il y a une vraie vendetta contre elle. La pauvre, elle ne méritait vraiment pas ça et heureusement que Murphy sera là, dans un long monologue assez
captivant pour la défendre. Encore une fois, les dialogues de SVU sont servis aux petits oignons.
Note : 8/10. En bref, un très joli épisode.
A noter : Peu de temps après la rédaction de cet article, la série a été renouvelée pour une saison 16 et Mariska Hargitay sera bien de retour.