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Le Nigéria sombre dans le chaos. Des âmes noires d’un groupe islamiste armé nommé Boko Haram fait régner la terreur.
Sa spécialité ? L’enlèvement de jeunes filles scolarisées dont le seul crime est de vouloir s’instruire, grandir dans la connaissance qui est le seul garant pour lutter contre l’ignorance, mère de tous les maux.
Boko Haram, aveuglé par une exégèse erronée de l’Islam, joue les ravisseurs et promet de vendre en esclavage ses pauvres proies !
La Planète entière est révulsée face à cette situation. Le ministre de la Défense français Jean-Yves le Drian a confirmé jeudi matin que la France allait aider le Nigeria pour «repérer» les quelque 200 jeunes filles enlevées par le groupe islamiste.
Le président américain, Barack Obama, a déclaréqu’une équipe d’experts américains, composée de militaires et de policiers notamment, avait déjà été envoyée sur place pour aider les autorités nigérianes à retrouver les jeunes filles enlevées.
Puissent toutes les forces de bonne volonté trouver une issue à cette ignominieuse situation sans trop faire couler le sang ! Deux cents fleurs printanières arrachées aux prairies Des douceurs maternelles aux parfums d’organdi Le Nigéria larmoie en cent sources amères L’innommable souffrance et l’angoisse des mères.
Deux cents âmes fragiles destinées à la nuit Aux frissons ténébreux d’épidermes esclaves Pour la simple folie d’islamistes conclaves Dont la foi n’a de loi que l’orage qui nuit.
Fillettes de Borno, aux joies d’adolescence Brusquement projetées dans l’aigreur démoniaque Pour avoir étudié les splendeurs élégiaques La majesté des mots et leur luminescence.
Lycéennes fluettes au sillage scolaire Comme rivières magiques dans ce pays de sang Et que Bokom Haram déporte au gré du vent Ensablé de sa haine et d’aveugle colère.
Tendres cœurs d’agonie j’imagine vos peurs Vos tourmentes jonchées de détresse noircie Les torrents de sanglots dont ils ne se soucient Enfermés dans l’écho du ravin ravisseur.
Péché d’éducation, ô suprêmes injures Pour les esprits perdus dans les signes d’Allah Et qui croient que la femme n’a droit à la culture Qu’en l’enclos résidu où s’amorce un repas.
Tendres fleurs de candeur je mesure l’effroi De vous voir enchaînées et jetées en pâtures Aux appétits charnels des seigneurs de luxure Justifiant la déviance par la divine loi !
Soyez maudits démons et craignez la colère D’une Terre indignée par tant d’ignominie Saccager l’innocence ne peut être impuni Au nom de l’avenir d’un rêve humanitaire.
Un jour viendra, un jour où sur le banc d’école Un enfant de bourreau côtoiera l’ange ailé D’une mère victime au visage apaisé Pour apprendre la vie en sublimes paroles.